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La psy de liaison au sein de l’HUDERF, une clinique passionnante !

Une équipe de psychologues et de pédopsychiatres de liaison* existe depuis de nombreuses années au sein des différentes unités pédiatriques. Elle collabore avec l’ensemble des soignants médicaux et paramédicaux ainsi que les « volontaires » (clowns, « calineurs de bébés », artistes, etc.) afin que l’enfant soit bénéficiaire des soins donnés tout en restant un acteur de ses soins, partenaire actif, quel que soit son âge et ses compétences, toujours au centre de notre travail.

Ces psys de liaison sont impliqués au sein des services et unités de soins intensifs, hémato-oncologie, chirurgies, cardiologie, néonatalogie intensive, dialyse, métabolisme et nutrition, pneumologie, pédiatrie générale, neurologie, endocrinologie, génétique, diabétologie, etc. Elles interviennent dans des situations potentiellement traumatiques avec des atteintes corporelles variables. Il peut s’agir de maladie aiguë ou chronique imposant des traitements et des soins importants, longs et prolongés avec parfois un risque de mort ou de séquelles nécessitant une prise en charge intensive.

*Par psy de liaison, nous entendons les psychologues mais aussi les pédopsychiatres qui travaillent en contexte hospitalier afin de favoriser la liaison enfant-parent-soignant, liaison transversale interservice, interdisciplinaire et intrapsychique.

L’enfant malade et sa participation aux soins

Nous savons depuis de longues années que l’impact psychique de la maladie ou de la malformation sera variable selon l’incidence en termes de qualité de vie, de traitement, de pronostic mais aussi selon la personnalité de l’enfant et le fonctionnement de sa famille. Toute maladie grave entraine un déséquilibre chez l’enfant et donc des mouvements de lutte et d’adaptation, d’ajustement psychologique.

L’arrivée de la maladie chez l’enfant est souvent vécue comme une blessure narcissique en lien avec l’estime de soi, la confiance en soi et l’amour de soi. Le corps, encore en construction, peut être vécu comme endommagé, morcelé, mauvais.  La maladie entraîne aussi souvent une privation de liberté en lien avec un sentiment de passivité, de dépendance, de perte de contrôle. Elle entraîne des angoisses et des peurs importantes : peur des piqures, de la douleur, des complications, parfois même de la mort, etc. L’anxiété de l’enfant, ses peurs et angoisses sont à mettre en lien avec sa personnalité, ses ressources, sa compréhension mais aussi la façon dont la famille va vivre la maladie.

Pour faire face à toutes ces difficultés, l’enfant, quel que soit son âge, va réagir psychiquement à la maladie par le biais de mécanismes d’adaptation plus ou moins efficaces (opposition, soumission, collaboration, contrôle, déni, intellectualisation, etc.). Ces mécanismes sont eux-mêmes influencés par la façon dont l’enfant est informé, entouré par ses proches et les soignants et impliqué dans ses soins.

L’information – le désir de savoir ou pas… L’écoute

Si le but de l’information médicale est de permettre à l’enfant de garder une place de sujet de soin et de créer une confiance entre l’enfant, les parents et les soignants ; le respect de l’autonomie et de la liberté pose parfois des problèmes particuliers en pédiatrie en raison de l’âge de l’enfant, de ses capacités de compréhension, de l’équilibre familial, de l’urgence de la situation, de sa gravité, du contexte psychologique, etc.

Et pourtant informer l’enfant est un devoir éthique qui repose sur des bases juridiques ET un besoin psychique pour l’enfant en développement. L’information médicale répond aux besoins spécifiques de tout enfant: besoin de comprendre ce qui lui arrive, besoin qu’on le respecte en tant qu’être humain, comme un sujet et non pas comme un objet de mesures et de soins, besoin d’élaborer, d’imaginer et d’anticiper face à une réalité à laquelle il est confronté. En informant, les événements deviennent plus prévisibles et donc moins anxiogènes. En général, le travail des soignants est plus aisé avec des enfants moins anxieux et donc plus collaborant (H. Dussart, I. Lambotte, 2010).

Cependant, il ne s’agit pas d’informer l’enfant n’importe comment. Si l’enfant a besoin d’informations il a aussi besoin d’être protégé de paroles destructrices qui n’auraient aucun sens pour lui. C’est pour cette raison qu’avant d’informer il est fondamental d’écouter l’enfant, ses questions, son besoin de savoir ou pas.

Les proches

Parmi les ressources de l’enfant, il y a sa famille qui, le plus souvent, est le lieu d’un lien d’attachement sécurisant. Ce lien est fondamental dans la construction de la capacité de résilience qui permet à l’enfant de se construire et de vivre de manière satisfaisante malgré les difficultés et les situations traumatiques auxquelles il est confronté. La résilience chez l’enfant se manifeste quand il subsiste, malgré une situation « traumatique », une capacité à faire les apprentissages de base et à se socialiser sans manifester trop d’inhibition et/ou d’instabilité. La résilience n’est jamais absolue mais fluctue au cours du temps. Parmi les facteurs qui expliquent la résilience, il y a probablement la relation très précoce entre la mère, le père ou d’autres personnes significatives et l’enfant, en particulier à travers l’étayage apporté par une relation riche, sécurisante et protectrice. C’est pour cette raison que prendre soin de l’enfant c’est aussi prendre soin de sa famille et lui permettre de garder, s’il le souhaite, ses proches au plus près de lui.

Les soignants et la prise en compte de l’enfant comme partenaire

Parmi les ressources de l’enfant, il y a les soignants et la relation qui pourra s’établir entre l’enfant et les infirmières, médecins, kiné, psy. Pour que cette relation soit de qualité, il est fondamental que le soignant soit à l’écoute de l’enfant, de ses émotions, de son vécu, de ses besoins et qu’il accepte de considérer l’enfant comme un partenaire. C’est dans ce cadre que le travail des psy de liaison prend toute sa place. La prise en compte de l’enfant et son accompagnement psychologique (émotionnel, relationnel) part de l’enfant lui-même et s’adapteà son âge, à la nature et de l’intensité de son vécu, de ses émotions et besoins mais également à la qualité de son soutien familial, en collaboration avec l’ensemble des soignants.

ACTIONS ACCOMPLIES

Nos actions ont pour objectif de favoriser l’expression, l’information et la participation des enfants gravement malades au sein des unités pédiatriques de l’HUDERF. Elles s’inscrivent dans le contexte de la prévention des difficultés psycho-affectives de l’enfant et des interactions parents enfants lorsqu’une prise en charge médicale et/ou chirurgicale de l’enfant est nécessaire.

Il s’agit de valoriser les ressources et les forces des enfants et de favoriser leur participation dans le domaine de leur santé par une adaptation fine et subtile à chaque situation et un accompagnement créatif, ajusté au plus près des besoins de chacun.

Globalement, les psy de liaison favorisent tout ce qui pourra donner à l’enfant une place d’acteur tout au long de son parcours de soin. En laissant l’enfant, et sa famille, nous guider, nous serons évidemment attentifs à l’écoute, la communication, les angoisses, le contrôle, la présence des proches, etc.

Il s’agit d’accueillir et d’écouter l’enfant (s’assoir avec lui, être simplement là, disponible, etc.) sans le brusquer ou le forcer à aborder certaines questions que nous pensons essentielles pour lui. Tous les enfants n’ont pas besoin de dire quelque chose au sujet de leur maladie sur le plan verbal. L’expression est favorisée par divers médias : les jeux (la roue des émotions, l’hôpital en légo, la malette du docteur avec Hypo le nounours diabétique, etc.), les livres (parfois très spécifiques comme par ex « Dans les bras d’Hugo » d’Anne-Sophie Raulin qui explique le vécu d’Hugo avec son doudou Bidule hospitalisé car il est diabétique), le dessin, la peinture, la plasticine, les cartes représentant les émotions, sensations et besoins tels que le langage des émotions, l’expression des besoins et l’univers des sensations, le jeu Dixit, etc.

Favoriser, sans brusquer, la communication de l’enfant avec ses proches peut les encourager à s’ouvrir les uns aux autres : être ensemble réconforte. Ce n’est pas toujours le cas et dans certaines situations, il s’agira d’aider chacun à supporter que parfois on n’a pas de motsà prononcer.

L’enfant a le droit d’être informé de sa maladie et de son état de façon honnête, claire et actuelle. Il doit aussi être informé de ce qui se passe, de ce que l’on fait, pourquoi, comment. La communication ouverte sur sa compréhension de la maladie, avec sa famille peut augmenter sa qualité de vie. Idéalement, la communication avec l’enfant débute dès l’annonce de la maladie grave même si c’est un tout petit parce que les non-dits autour de la maladie grave peuvent entrainer des attitudes de repli et empêcher l’enfant de s’exprimer et de demander ce dont il a besoin. La peur de l’inconnu est souvent pire que la peur de ce que l’on connait. L’information de l’enfant se fait en repérant ce qu’il comprend et connait de sa maladie. Il est fondamental d’avoir un retour de l’enfant sur ce qui lui a été dit. Mais si l’enfant a le droit d’être informé, il a aussi le droit d’être protégé de paroles qui pourraient être destructrices : l’enfant est notre guide. L’information se fait dans le respect de la demande de l’enfant et de sa famille.

Si l’enfant le souhaite nous pouvons favoriser son sentiment de contrôle de différentes façons :

  • Permettre d’avoir une place active dans ses traitements ;
  • Proposer des techniques d’autocontrôle (relaxation, hypnose, etc.) ;
  • Réfléchir avec lui à la planification préalable des soins ;
  • Etre attentif, tout en travaillant cette question avec sa famille, à son droit au consentement aux traitements etc.

Moments clés

L’ensemble de notre travail s’articule auprès des enfants, des parents et des intervenants durant les hospitalisations mais aussi en ambulatoire. Nous reprenons ici l’ensemble des actions réalisées par l’ensemble de l’équipe des psy de liaison, celles-ci n’ont pas lieu dans tous les services ni dans toutes les unités car elles sont adaptées aux enfants et à leurs proches.

En ambulatoire

Bien souvent, dès l’annonce de la maladie, une rencontre entre l’enfant, sa famille et la psychologue est proposée. L’intérêt de cette façon de fonctionner consiste à prendre en compte d’emblée les enjeux psychologiques et relationnels mobilisés par la découverte d’une maladie sévère.

Si une hospitalisation est programmée (chirurgie cardiaque, amputation, chirurgie digestive, chimiothérapie, etc.), une préparation de l’enfant (et de sa famille) peut être réalisée. Elle est importante car le risque de stress post traumatique diminue lorsque la personne se prépare à ce qui va arriver. La préparation est adaptée à l’enfant, son âge, sa personnalité, ses demandes et sa famille. Elle s’articule par exemple autour de la visite des lieux, de l’information, des dessins, des jeux de poupées, des rencontres avec d’autres enfants, d’autres parents, etc.

Si des traitements, des régimes, des interdits sont mis en place au quotidien, plusieurs services organisent des ateliers d’expression créatives autour des émotions et des besoins (par ex. le groupe de parole pour adolescents drépanocytaires ou pour enfants porteurs de maladies métaboliques). Certains d’entre eux sont formés à l’éducation thérapeutique qui favorise la collaboration patient-parents-soignants. Des dispositifs collectifs pour les frères et sœurs (groupe fratrie) sont proposés tout au long de l’année. Un accompagnement hors de l’hôpital est parfois demandé par l’enfant ou les parents. Le plus souvent il s’agit d’aller proposer des espaces de parole dans les écoles, les clubs de loisirs (sport, art, etc.).

Des camps d’été ou des activités pour enfants, adolescents, familles permettent aux enfants de s’exprimer, de s’entraider, de sortir de la solitude dans laquelle la maladie grave peut les plonger. L’enfant, avec son vécu, ses expériences peut devenir expert auprès des autres. Il peut transmettre, participer au changement et se sentir reconnu grâce à sa participation active.

Pendant l’hospitalisation

De très nombreuses actions existent afin de favoriser l’écoute et la prise en compte de l’enfant lors de son hospitalisation.

L’enfant admis à l’hôpital est avant tout l’enfant d’une famille, il a besoin de la présence de ses parents. Ceux-ci vont l’aider à transformer cette expérience brute en une expérience assimilable en étant à ses côtés, en l’écoutant, en lui expliquant/traduisant ce qui se passe, en restant, malgré les soins, douloureux ou non, en étant les personnes de référence dans une continuité. Ils peuvent être encouragés à être présents tout en se préservant des moments de répit et à garder en mémoire les évènements quotidiens (photos, journal, etc.). Il peut être pertinent, à certains moments, d’autoriser la visite, programmée et accompagnée, des frères et sœurs de l’enfant hospitalisé. Indépendamment de l’impact positif que cette visite peut avoir sur la fratrie, l’enfant hospitalisé depuis un certain temps, se sentira reconnu, non exclu de sa fratrie et pourra en reparler par la suite.

L’accompagnement des enfants par les « psys » se fait «dans l’ici et maintenant ». Des rencontres sont proposées régulièrement. Notre écoute autour de la maladie, de la malformation, de l’opération tente de permettre à l’enfant de mettre du sens sur ce qui lui arrive. Elle permet aussi l’accueil des émotions, la mise en mot de ces émotions et le repérage des besoins en lien.

 

Les psy de liaison sont au chevet de l’enfant, ils peuvent porter/représenter la parole de l’enfant auprès des soignants voire des parents : en soutenant l’enfant, en étant présent à ses côtés, en l’aidant à s’exprimer voire même en étant le porte-parole.

L’enfant hospitalisé reste avant tout un être en développement, un enfant qui a besoin  d’apprendre, de jouer. Les unités pédiatriques sont encouragées à s’ouvrir vers l’extérieur afin d’offrir à l’enfant un environnement qui l’aide à rester lui-même : scolarité en chambre (Take Off, Bed Net), activités ludiques, créatrices et physiques via des chanteur(euse)s, conteur(euse)s, ergothérapeutes. Des liens avec les associations qui réalisent les vœux des enfants comme Mistral Gagnant ou Make a wish peuvent se mettre en place dans certaines situations.

Après l’hospitalisation

Si cela peut paraitre étonnant, la sortie de l’hôpital et/ou la guérison, quand la maladie est curative, ne vont pas toujours de soi. Ainsi, quand les circonstances deviennent plus favorables et que les enfants acceptent de partager leur vécu pour en être soulagés, ils peuvent être invités à utiliser différents média afin de communiquer leurs éprouvés corporels, émotionnels, relationnels. Certains enfants évoquent des sentiments de culpabilité et la honte de ne pas avoir été à la hauteur, d’avoir montré leur faiblesse, d’en garder des séquelles, d’avoir été déçu par leurs parents, leur famille, leurs amis, d’avoir été passif, abimé. La honte peut être présente même quand les séquelles sont discrètes voire absentes.

L’accident, l’opération, la maladie sont des événements qui ont fait irruption dans la vie de l’enfant et le forcent, au moment même ou plus tard, à se poser la question de son sens : pourquoi moi, pourquoi à ce moment-là, quelle en est la signification, etc. Dans de nombreux cas l’enfant, sorti de l’hôpital va rechercher à comprendre, à créer une théorie explicative, à mettre une logique en place, à expliquer l’épreuve, à donner du sens au non-sens de ce qui lui est arrivé.

Quelques situations particulières

L’enfant greffé

A l’Huderf, chaque année, plusieurs enfants sont greffés (greffe cardiaque, rénale, moelle par ex.). La greffe est un évènement bouleversant, venant modifier le rapport au monde de l’enfant. C’est avant tout le rapport à son propre corps qui est perturbé par l’incorporation psychique de ce « corps étranger » à l’intérieur de lui. Nous proposons des entretiens avant/pendant et après la greffe, en avec l’enfant malade et/ou sa famille afin que chacun puisse verbaliser ses émotions et ses inquiétudes.

Lors d’un don par donneur apparenté, par exemple lorsqu’un enfant donne sa moelle osseuse à son frère ou sa sœur malade, nous accordons une place spécifique au donneur également. Donneur et receveur sont pris dans des enjeux de dons et de dettes symboliques, de changement de place et de fonction au sein de la famille, leur identité peut se trouver ébranlée par la greffe.

Les enfants qui ne parlent pas

L’action du psychologue auprès de l’enfant qui ne parle pas (enfant présentant un handicap sévère, très jeune enfant, etc.) consiste encore plus à porter sa « parole » non verbale. Par ailleurs, des médias comme le dessin, le modelage permettent une expression riche en créativité. Leurs réalisations montrent leurs capacités de résilience face à des contextes traumatiques. Par la suite il s’agit d’aider tous les intervenants à comprendre et prendre en considération ce que l’enfant transmet.

 

Porter la voix de l’enfant est particulièrement important lorsque celui-ci se retrouve seul à l’hôpital. Dans ces situations plus encore que dans d’autres, c’est l’investissement de toute une équipe qui permet d’offrir les expériences nécessaires à la poursuite du développement de l’enfant.  Afin que subsiste une trame de ces épisodes de vie de l’enfant et qu’il puisse être intégrés à son identité, un Cahier de Vie est parfois réalisé sous forme de journal (habitudes, rythmes des journées, soignant intervenu etc.). Ces actions demandent une attention et un investissement chaque fois renouvelé de la part de l’équipe. Face à des situations très « touchantes » sur le plan émotionnel, il est important pour nous de soutenir les soignants par des moments d’écoute ou de formation.

 

La situation particulière des soins palliatifs

Depuis 2013, une équipe mobile de soins palliatifs pédiatriques (une médecin, une psychologue et une infirmière) se déplace au sein de l’hôpital afin de favoriser le meilleur accompagnement des enfants atteints de maladie incurables.

Lorsque la fin de vie approche, l’enfant, quel que soit son âge, a besoin d’une présence humaine quantitativement importante à ses côtés et qualitativement calme et forte (Hayez et al, 1995). Dans la plupart des situations, l’équipe soignante tente de soutenir au mieux la famille car l’enfant a d’abord besoin d’une présence familiale, aimante et rassurante pour lui permettre soit de lutter soit de passer le cap sans se sentir abandonné. S’il est seul, négligé, abandonné ou si sa famille ne parvient pas à l’accompagner, c’est aux professionnels d’être les garants d’une présence de qualité. La psy de liaison est présente afin de soutenir les équipes dans ces situations.

Après le décès de l’enfant, un « suivi de deuil » est proposé aux familles (parents et fratries) qui le souhaitent. Une cérémonie de commémoration est organisée une fois par an pour les proches et les soignants. Cette cérémonie est un moment de partage, rythmé par une alternance de témoignages, de poèmes, de musiques et de chant en commun. Les familles et les soignants sont invités à écrire ou dessiner leurs vœux, souhaits, émotions sur des petits papiers, qu’ils ont ensuite suspendus à l’Arbre à Souhaits dans le jardin des urgences.

Conclusions

Dans le sillage de la maladie grave, des ressources et des fragilités surgissent ou peuvent être amplifiées. Autant d’enfants et d’adolescent(e)s, de parents, de familles, autant de trajectoires. La diversité́ des réactions et des stratégies adaptatives de chacun est observable tout au long de la trajectoire allant de la confrontation à la maladie grave jusqu’à la traversée du deuil. Notre travail de psy de liaison consiste à faciliter l’émergence et le maintien de conditions favorables au vivre ensemble. Evaluer les ressources et les besoins, tendre la main et se proposer comme base de sécurité capable de pallier aux insécurités suscitées par la maladie (Delage et al., 2017)

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Bibliographie

  • Delage M., Lejeune A., Delahaye A. Pratiques du soin et maladies chroniques graves, Louvain-La-Neuve : De Boeck, 2017.
  • Dussart, H., Lambotte, I. (décembre 2010). Informer pour humaniser « Raconte-moi l’hôpital: les mots pour le dire ». Education du patient – Enjeux de Santé, 28, 1, 22-25.
  • De Gheest, F., Lambotte, I., Detemmerman, D., Lingier, P., De Coster, L. (mars 2006). Le vécu psychologique d’enfants confrontés à une intervention chirurgicale digestive lourde : mise en évidence de leurs ressources internes et relationnelles. Le Carnet Psy, 106, 31-37.
  • Friedel M, et al. BMJ Paediatrics Open 2019;3:e000547. doi:10.1136/bmjpo-2019-000547
  • Lambotte, (2019). Thèse de doctorat : « Développement psychologique de l’enfant malade chronique. Mucoviscidose et drépanocytose ». Promotrices : Pr V. Delvenne & Pr L. De Coster
  • Lambotte, I., Delvenne, V., De Coster, L., Grandière, M., Verheyden, A. (2016/2). L’appropriation subjective de la maladie en pédiatrie : la fonction transitionnelle du psychologue de liaison. La Psychiatrie de l’enfant, 59, 617-628.

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Résumé – Récapitulatif des actions actuellement entreprises

A l’Hôpital Universitaire Des Enfants Reine Fabiola, l’équipe de psy de liaison[1] tente de favoriser l’expression et la participation de tous les enfants gravement malades, du bébé à l’adolescent, aux soins de santé qui les concernent. Une série d’actions, toujours réalisées en lien avec les familles et les équipes sont proposées.

En ambulatoire

  • Des rencontres entre l’enfant, sa famille et la psychologue afin de prendre en compte d’emblée les enjeux psychologiques et relationnels mobilisés par l’annonce d’une maladie grave et/ou chronique. Un travail autour de la compréhension et de l’expression de l’enfant.
  • Des ateliers d’expression créatives, des espaces de parole afin d’aborder les questions autour des traitements, des régimes, des interdits. De « l’éducation thérapeutique » visant la collaboration dans un véritable partenariat enfant – parents – soignants.
  • Un accompagnement dans des lieux extra hospitaliers afin d’aider l’enfant à faire entendre sa voix (école, activités extra-scolaires, centre d’accueil, etc.).
  • Des camps d’été ou des activités pour enfants, adolescents, familles permettent aux enfants de s’exprimer, de s’entraider, de sortir de la solitude.
  • Une ouverture à l’écoute de l’enfant qui ne parle pas, par l’observation et le décodage de ses émotions et besoins.
  • Si une hospitalisation est programmée, une préparation de l’enfant et de sa famille au séjour hospitalier par diverses activités (jeux, livres, visites, entretiens, etc.).

Pendant l’hospitalisation

  • Un soutien, une écoute et un accompagnement de l’enfant et des parents durant l’hospitalisation. Une représentation de la parole de l’enfant lorsque c’est nécessaire (enfant trop stressé, incapable de parler, etc.)
  • Des visites, programmées et accompagnées, des frères et sœurs de l’enfant hospitalisé.
  • Une ouverture vers l’extérieur (Take off, Bed Net, activités ludiques, etc.)
  • Si nécessaire, un soutien, une écoute et un accompagnement de l’enfant et des parents après l’hospitalisation afin de reprendre ce qui s’est passé, de mettre des mots sur les évènements, de leur donner un sens et d’accueillir les émotions.

LES PARTENAIRES

Nous travaillons en étroite collaboration avec les différents intervenants qui s’occupent de l’enfant: les médecins spécialistes, les médecins en formation, le personnel paramédical et psycho-social, les éducateurs, les animateurs et les bénévoles mais aussi avec les écoles, les bénévoles, les associations de parents et « Parents en deuil ».

Recherche action & innovation : mieux prédire l’évolution de la santé mentale des adolescents

Pas moins de 10% de la population des jeunes adultes présente une prévalence de développer des troubles sévères. Une nouvelle Chaire Universitaire « Psychiatrie de Transition dans un Monde en Transition » de l’ULB a été présentée le 17 janvier par l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, l’Hôpital Erasme, le CHU Brugmann et le Service de Santé Mentale de l’ULB – illustrant une méthodologie de ‘recherche action’ interdisciplinaire innovante.
L’objectif des équipes impliquées est triple :

  • Mieux comprendre les besoins des jeunes durant la période de leur vie où ils sont les plus fragiles, à la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte ;
  • Pallier à la rupture dans la continuité des soins et de l’accompagnement proposés par les départements cliniques de pédopsychiatrie et de psychiatrie de l’adulte ;
  • Innover dans des soins pour les jeunes adultes, adaptés à leur phase de vie et à l’époque actuelle.

Leur méthode ? La chaire permet de mener des projets de recherche interdisciplinaires avec un objectif de transposition des résultats sur le terrain, mais aussi de mettre en place un enseignement et un partage des connaissances sur la psychiatrie de transition, un domaine à la croisée des soins en pédopsychiatrie et en psychiatrie adulte. Une approche innovante sur le fond comme sur la forme.

La transition en santé mentale est une thématique sociétale clé

« Actuellement en Belgique, on estime que 10% de la population des jeunes présente une prévalence de développer des troubles sévères. On estime aussi que 5% auraient besoin d’une intervention. La transition est une thématique sociétale clé« , explique le Pr Delvenne, chef du service de pédopsychiatrie de l’HUDERF et porteuse de la chaire pour l’Université Libre de Bruxelles.

Etablir la cartographie des facteurs de risques à l’âge de transition

Dans un premier temps, les équipes identifieront les aspects susceptibles de contribuer à la psychopathologie à l’âge de transition, mais aussi les éléments laissant penser qu’un jeune aura besoin de poursuivre ses soins pour mieux prévoir le soutien approprié. Dans ce cadre, des chercheurs (pédo)psychiatres rencontreront différents groupes de jeunes (entre 17 et 20 ans) tout venant, demandeurs de soins psychiatriques, psychologiques, dépendant de l’aide à la jeunesse, et évalueront différentes caractéristiques psychologiques, émotionnelles, sociales ainsi que leur histoire de vie, leur capacité cognitive et d’apprentissage, leurs addictions… Ils suivront leur évolution durant deux à quatre ans en termes d’inclusion sociale et d’autonomie, mais aussi de recours éventuels à des soins psychiatriques. Sur la base de ces recherches, un enseignement et des activités de partage des connaissances acquises seront développés. D’autre part, des pistes d’aide préventive ou des interventions spécifiques pour les jeunes et leur famille seront proposées pour couvrir la transition.

Recherche action & collaboration

Dans le domaine de la recherche aussi, la forme de ce projet est innovante. « Il s’agit d’un changement de paradigme dans la recherche. Ce choix de méthodologie dimensionnelle ancrée dans l’action va, nous l’espérons, nous aider à approfondir à la fois nos connaissances, nos méthodes, nos dispositifs mais aussi nos résultats en termes de qualité de prise en charge et de suivi des jeunes en transition. Cet angle de recherche permet d’aller au-delà de la pathologie psychiatrique et de considérer l’influence du bien-être psychologique sur leur devenir de futurs adultes. La cartographie des facteurs de risques permet de proposer de nouvelles pistes; et avec un solide dispositif de partage des connaissances entre professionnels et de communication avec les familles, nous pensons même pouvoir prévenir le développement de pathologies plus aigües chez certains patients », explique le Pr Delvenne.

Un groupe de travail transversal

Le groupe de travail s’est construit dans un partenariat entre la pédopsychiatrie et la psychiatrie d’adulte et est composé des membres des quatre institutions partenaires – Pr Véronique Delvenne (HUDERF), Pr Charles Kornreich (Hôpital Brugmann), Pr Marie Delhaye (Hôpital Erasme) et Pr Hélène Nicolis (SSM-ULB). Trois jeunes chercheurs en (pédo)psychiatrie participent activement au projet : Dr Anthony De Leeuw, Dr Simone Marchini, Dr Joana Reis.

Ce groupe de travail s’articule aussi autour d’équipes partenaires, laboratoires universitaires de recherche (laboratoire de psychologie médicale, laboratoire de psychiatrie, unité de psychologie du développement et de la famille, Acte), autres universités francophones, autres partenaires en santé mentale comme les réseaux 107 et nouvelles politiques en santé mentale Enfants/ados. Des partenaires hors champ de la santé mentale sont aussi impliqué comme les famille et les patients partenaires mais aussi le secteur judiciaire ou de l’aide à la jeunesse.

Deux chaires de transition en Belgique

En Belgique, deux chaires (« Psychiatrie de Transition dans un Monde en Transition » pour l’ULB et « Youth in Transition’ pour la KUL ») ont vu le jour grâce au soutien des Fonds Julie Renson, Fonds Reine Fabiola et de la Fondation Roi Baudouin, pour un montant total de 1,2 million d’euros (soit 600.000 euros par an par chaire) sur une période de quatre ans.

Confinement(s), Coronavirus & santé mentale : nos patients prennent la plume

Ce jeudi, notre hôpital a reçu la visite du Ministre Fédéral de la Santé, Franck Vandenbroucke, au sein du Service de Pédopsychiatrie. L’occasion pour l’équipe de discuter des dispositifs de prise en charge des enfants et des adolescents à Bruxelles, de l’importance de la prévention et du dépistage des futures mamans fragilisées au sein d’un réseau de prise en charge périnatale, mais aussi d’échanger sur les enjeux de santé mentale de crises et d’urgences des enfants et des adolescents liés à cette pandémie et de relayer notre inquiétude. La table ronde a été suivie d’une visite des unités Parents-Bébé , APPI et de l’unité de pédopsychiatrie. Les patients de l’unité d’hospitalisations ont eu l’opportunité de lire une lettre adressée au ministre.

Monsieur le ministre,

Avant tout, nous vous remercions pour votre visite inattendue, nous sommes tous agréablement surpris de votre venue. Pour cette occasion, nous avons pris le temps de vous rédiger ce texte pour vous faire part de nos pensées et ressentis sur ce confinement.

A l’annonce de la pandémie, beaucoup d’entre nous ont eu peur et nombreux sont ceux qui ont dû rentrer chez eux à cause des mesures d’hygiène. Ceux qui sont restés n’ont pas pu rentrer chez eux pendant les week-end. Certains n’ont pas vu leurs familles pendant des semaines car le droit de visite était interdit ou très limité. Ce fut difficile pour les jeunes, ça a joué sur leurs morals, ils se sentaient plus seuls et plus tristes. Ceux qui étaient à la maison ont également ressentis cette solitude et se sont renfermés sur eux-mêmes.

Au début, il nous était très compliqué de comprendre les mesures d’hygiène imposées par le gouvernement et par l’hôpital. Ici dans l’unité on nous rappelle très souvent qu’il est important de respecter les normes et les gestes barrières.

Mais en vrai c’est très compliqué !!!!!!!!!!!!!!!

Avant nous pouvions jouer dehors maintenant dès qu’on sort on doit porter un masque. Quelle horreur !!!

Depuis cet été ça va quand même mieux on s’est adapté, on s’est habitué. Maintenant on y pense moins grâce aux occupations dans l’unité.

Mais depuis que ça va mieux il y a de plus en plus d’hospitalisations (on est 16 enfants à la place de 15) mais malgré ça la bonne ambiance règne toujours. Plus on est de fous plus on rit.

Mais dans les écoles, surtout humanitaires, les mesures ne semblent pas avoir été bien réfléchies et semblent difficiles à respecter. Par exemple, pour certains d’entre nous,  nous n’avons pas le droit d’être à côté de nos camarades sur un banc mais nous sommes environ 500 dans un réfectoire à peine aéré. Et dans certaines écoles primaires nous devons respecter les 1m50 de distance et nos classes sont séparées dans la cour. Les jeunes ici qui vont à l’école ont un peu peur de ramener le covid-19 dans l’unité. Nous savons que si cela arrivait, le jeune concerné devrait rester dans sa chambre, c’est-à-dire qu’il ne pourrait plus manger avec les autres ou faire des activités, en attendant les résultats du test PCR. En cas de test positif il devra probablement rentrer chez lui ou rester isolé. En réalité, c’est quelque chose qui nous effraie car on aurait peur d’être à nouveau « enfermés » et privés d’amusement et de nos amis.

Même si les restrictions sont toujours aussi difficiles (parce qu’elles n’ont pas beaucoup évolué), nous arrivons à reprendre des forces et à travailler sur nous-même dans le but de bientôt sortir de l’hôpital, en pleine forme, pour continuer à affronter la vie avec le covid-19.

Nous vous remercions, monsieur le ministre, pour l’intérêt que vous accordez à cette belle unité. Nous espérons que cette visite vous aura donné un aperçu de notre quotidien et nous attendons avec impatience la fin prochaine de cette pandémie.

Cordialement,

Léa, Karolina, Cybélia, Iannis, Mine, Noa, Charline, Pauline, Charlie, Goncalo, Maxence, Théo, Louise et Lorena

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La visite en images:

Découvrez la série #Face au Covid : nos équipes ont aussi pris régulièrement la plume !

#FaceAuCovid – Etude : la résilience et la solitude chez les jeunes de 18-25 ans durant le confinement

L’équipe de la Chaire Universitaire ‘Psychiatrie de Transition’ de l’ULB a publié un article scientifique sur les impacts du confinement et de l’isolement social sur la santé mentale des jeunes. L’équipe a analysé les risques et les facteurs de protection, tels que la résilience, la solitude et le contexte social et familial sur leur état de santé mentale. Ces facteurs ont été évalués par la recherche d’une aide professionnelle (accrue), l’utilisation de psychotropes et l’admission dans un service psychiatrique avant et pendant les mesures de confinement. Pas moins de 825 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans en Belgique et en Italie, ont répondu à un questionnaire en ligne pendant le confinement d’avril 2020 dans le contexte de la pandémie COVID-19.

Davantage de troubles déclarés

L’étude a démontré une augmentation des besoins en santé mentale pour cette population de jeunes pendant cette période, chez près de 5 % des participants, après le début de la période du confinement, tant en Belgique qu’en Italie. Ces besoins varient d’un premier contact dans la vie avec un psychologue ou un psychiatre, au début d’un traitement psychotrope ou à l’hospitalisation dans une unité psychiatrique.

Résilience et confiance en soi : les jeunes déjà vulnérables davantage impactés

La résilience et la confiance en ses propres compétences pour faire face à l’adversité varie entre les groupes : elle est moins forte chez les individus faisant déjà appel à des services de santé mentale. Ces résultats pourraient être liés soit à leur détresse psychologique liée à la période de confinement, ou à un éventuel trouble de santé mentale, justifiant l’attitude de recherche d’aide. Approfondir la recherche sur les effets de la pandémie sur l’émergence de problèmes de santé mentale chez les jeunes est indispensable pour mieux comprendre ces mécanismes.

Le soutien des pairs comme facteur de protection contre la souffrance psychologique

L’étude montre également que le soutien des pairs pourrait être mis en avant comme un facteur de protection possible contre la souffrance psychologique pendant les mesures de confinement. Des recherches supplémentaires sur la dynamique du soutien par les pairs en matière de santé mentale doivent être menées à l’avenir, en particulier chez les jeunes.

Tenir compte de la santé mentale des jeunes lors de catastrophes de grande ampleur

La résilience et la solitude sont deux axes majeurs à approfondir pour évaluer comment prévenir la souffrance psychologique et structurer des programmes d’intervention précoce sur la souffrance psychologique lors de catastrophes de grande ampleur. À la lumière d’un risque de nouvelles vagues de contagion COVID-19, la santé mentale des jeunes devrait être fortement prise en compte dans les décisions nationales et internationales incluant d’éventuelles mesures consécutives à l’isolement forcé.

La communication en ligne pour développer l’intervention précoce

La détection de la souffrance psychologique par le biais d’enquêtes en ligne semble aussi être un outil approprié pour évaluer les jeunes adultes à risque, selon le même modèle que la présente étude. L’étude souligne également qu’une intervention précoce est aujourd’hui possible, grâce à la communication synchrone en ligne. Cette génération est particulièrement qualifiée pour utiliser la communication par le web. Ce type de soutien devrait être fortement encouragé pour répondre aux besoins de santé mentale de cette population spécifique pendant l’isolement social.


Référence

Marchini, S, Zaurino, E, Bouziotis, J, Brondino, N, Delvenne, V, Delhaye, M. Study of resilience and loneliness in youth (18–25 years old) during the COVID‐19 pandemic lockdown measures. J Community Psychol. 2020; 1– 13. https://doi.org/10.1002/jcop.22473


A propos de la Chaire « Psychiatrie de Transition dans un Monde en Transition »

La Chaire Universitaire « Psychiatrie de Transition dans un Monde en Transition » de l’ULB, coordonnée par le Pr. Véronique Delvenne, rassemble des équipes de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, de l’Hôpital Erasme, du CHU Brugmann et du Service de Santé Mentale de l’ULB.

L’objectif des équipes impliquées est triple :

  • Mieux comprendre les besoins des jeunes durant la période de leur vie où ils sont les plus fragiles, à la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte ;
  • Pallier à la rupture dans la continuité des soins et de l’accompagnement proposés par les départements cliniques de pédopsychiatrie et de psychiatrie de l’adulte ;
  • Innover dans des soins pour les jeunes adultes, adaptés à leur phase de vie et à l’époque actuelle.

Leur méthode ?

La chaire permet de mener des projets de recherche interdisciplinaires avec un objectif de transposition des résultats sur le terrain, mais aussi de mettre en place un enseignement et un partage des connaissances sur la psychiatrie de transition, un domaine à la croisée des soins en pédopsychiatrie et en psychiatrie adulte. Une approche innovante sur le fond comme sur la forme.

Avec le soutien des Fonds Julie Renson, des Fonds Reine Fabiola et de la Fondation Roi Baudouin.

Communiqué de presse

https://huderf.prezly.com/recherche-action–innovation-pour-mieux-predire-levolution-de-la-sante-mentale-des-adolescents-a-lage-adulte#

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Parents #FaceAuCovid

Cela fait maintenant plusieurs mois que la crise liée au Covid entraîne de nombreux bouleversements dans nos vies et un effort d’adaptation tous les jours. Nos émotions vont dans tous les sens et il est difficile de se projeter dans l’avenir tant l’incertitude est présente. Pour nous protéger, nous devons respecter de nombreuses règles qui nous éloignent les uns des autres. Paradoxalement, cette période nous unit également : nous sommes tous confrontés au même climat ambiant. Ces derniers mois nous ont probablement permis de poser un nouveau regard sur notre quotidien, sur notre vie et certains de ses aspects fondamentaux. Comment surmonter les effets de ce contexte et saisir l’occasion de développer une nouvelle manière d’être ? Nos psychologues proposent quelques exercices pratiques aux parents : pour apprendre à s’écouter, à partager et à se ressourcer. 

1. Temps avec soi-même

Pour y arriver, il est important de pouvoir repérer nos points d’appui, nos ressources personnelles et relationnelles. Prenez une feuille et un crayon et posez-vous ces quelques questions : que savez-vous bien faire dans votre vie quotidienne, sous votre toit, pour vous et pour vos enfants ? Quels sont ces moments de joie partagés avec vos enfants, votre compagne ou compagnon, vos animaux, vos amis ou encore vos collègues ? Ce qui nous fait du bien est ce qui a du sens pour nous, ce qui nous renvoie à l’essentiel, ce qui est juste pour nous. Le réel challenge est de retrouver un équilibre personnel pour ensuite, pouvoir accueillir les questions de nos enfants.

2. Temps partagé avec un proche

Pour poursuivre, nous vous proposons de prendre un temps de partage avec quelqu’un de proche. Echangez autour des questions que nous venons d’évoquer afin de mettre en mots vos ressources comme vos qualités, vos facilités, vos moments de plaisir. Laissez cette personne privilégiée vous tendre un miroir où vous reconnaîtrez vos traits, vos forces et votre style.

3. Se ressourcer, oui mais comment ?

Ce contexte a de nombreuses répercussions sur notre quotidien. Notre rythme de vie s’est vu chamboulé (plus lent pour certains, plus rapide pour d’autres) ! Nous devons parfois assumer de nouvelles fonctions pour nos enfants comme l’école à domicile, la présence quotidienne de nos enfants, etc. Au même moment, nous devons nous adapter à de nouvelles obligations professionnelles comme le télétravail et les visio-conférences.

Certains aspects de notre quotidien peuvent être positifs et nous offrir la possibilité de ralentir le rythme. D’autres, au contraire, sont susceptibles de nous ajouter une charge supplémentaire. Les exigences personnelles, familiales et professionnelles se multipliant, nous sommes parfois envahis par un sentiment de vertige. Si ce déséquilibre était déjà présent avant, il est d’autant plus criant en cette période délicate. Comment retrouver un équilibre entre temps individuel, responsabilités sociales et familiales ? Comment adapter son rythme à ces nouvelles exigences ?

Il n’y a pas de recette miracle mais nous pouvons toute fois stimuler nos capacités d’adaptation. Par exemple, tout d’abord en accueillant ces émotions et en s’écoutant.

Dès lors, nous vous proposons de prendre du temps pour ressentir ce qui se passe dans votre corps, être à l’écoute de vos émotions et de vos pensées. Nous vous invitons à faire votre météo intérieure.

Si vous ressentez un trop plein, c’est peut-être le moment de reconnaître vos limites et de mettre en place vos priorités. Ce déséquilibre peut être une invitation au changement. Est-il temps de construire progressivement une nouvelle organisation en faisant le tri de ce qui fonctionne et de ce qui est plus problématique ? La souplesse et l’adaptabilité sont ici de mise. N’oubliez pas que les possibilités qui s’ouvrent à vous sont nombreuses !

Nous souhaitons partager avec vous quelques ressources. Parmi celles-ci, il y a les activités du « quotidien » qui sont propices au rapprochement, au partage. L’idée est de se laisser aller à découvrir du nouveau dans le connu, réinvestir différemment notre routine « d’avant ». Puis, il y a les activités loisirs – plaisirs à découvrir ou redécouvrir. Les activités familiales peuvent être pensées ensemble en fonction des possibilités, de l’âge et de la maturité de vos enfants.

Faites également l’exercice : quelles sont vos activités du quotidien propices au rapprochement ? 

Bref! Ce qui nous fait du bien est souvent réalisé avec talent !

Cette liste ne saurait être exhaustive, heureusement ! Certaines peuvent paraître évidentes mais ce temps de crise nous reconnecte à l’essentiel. Libre à vous d’en retirer une éventuelle inspiration afin de soutenir et développer votre potentiel créatif.

4. En guise de conclusion…

Enfin, prenez un moment pour penser à une période difficile que vous avez traversé. Visualisez les ressources personnelles, relationnelles et environnementales qui vous ont permis de faire face aux événements. Identifiez ce que vous feriez aujourd’hui autrement, au regard de ce qui vous semble désormais essentiel, avec le recul. L’objectif est de mettre en évidence vos capacités de résilience et de créativité qu’une situation de contrainte forte aura pu venir solliciter en vous. Cette mémoire nous rappelle de quoi nous sommes capables face aux situations difficiles.


Des ressources pour prévenir le burn-out parental existent ! N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour vous aider sur le plan individuel. 

Votre enfant rencontre des difficultés ? Vous avez besoin de soutien ? Nos psychologues et pédopsychiatres sont à votre écoute.

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A retrouver aussi sur ce blog : tout plein de ressources pour comprendre et accompagner les émotions vos enfants.

 

Un roadbook pour accompagner les ados hospitalisés

L’équipe de psychologues de l’HUDERF a créé et mis à disposition des ados et préados un ‘roadbook’ pour accompagner leur hospitalisation. Le roadbook est un outil type journal de bord qui permet aux jeunes de faire le point et de se rendre compte de l’évolution de leurs émotions. C’est aussi un outil de communication entre l’ado et son entourage soignant ou familial, qu’il peut choisir de partager ou non. Illustré sous forme d’un journal de bord personnalisable, le roadbook est fait pour stimuler la créativité et l’expression : le personnage central, c’est l’ado !

« Impliquer, calmer, stimuler… Chaque adolescent a des besoins différents. Notre objectif est de le rendre acteur de son bien-être et de sa santé ».

Pour profiter de ce carnet dans son intégralité, c’est par ici!

 

FaceAuCovid#11 : (Dé)confinement – conseils pratiques & ressources psy pour parents et enfants !

Vous vous posez de nombreuses questions sur l’impact du (dé)confinement ou le retour à l’école de votre enfant ? C’est légitime !

Que vous prévoyez ou non un retour en classe pour vos enfants, il est important de savoir ce dont les enfants ont besoin.

L’équipe des psychologues de l’Hôpital des Enfants vous donne ses meilleurs conseils pratiques et différentes ressources psy dans une brochure spécialement dédiée.

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Une question à propos de la santé de votre enfant ? Parlez-en avec un médecin !

 

FaceAuCovid #9 : Quand le coronavirus fait la météo de nos émotions

Dès les premiers jour du confinement, l’équipe des psychologues du Service de Pédopsychiatrie de l’HUDERF s’est mobilisée pour offrir des ressources à leurs patients, aux enfants du personnel, aux parents, déboussolés par tant de changements. Leur objectif ? Aider les parents à accueillir, exprimer et comprendre les émotions des tout petits, en lien avec le coronavirus et toutes ses conséquences sur la vie des enfants de 2 à 6 ans.

Extrait du carnet « Quand le Coronavirus fait la météo des émotions »

 

A découvrir en intégralité ici et ci-dessous

Des questions sur la santé mentale de votre enfant ? Parlez-en avec un professionnel de la santé  !

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FaceAuCovid#8 : « Mon jour préféré après mon anniversaire c’est le jour de la rentrée des classes »

Voici les mots hautement symboliques qu’une petite fille de 10 ans a glissés à son papa un soir au moment d’aller dormir… Oui, le confinement est long, très long, y compris pour les enfants… mais écoute-t-on seulement leur voix lorsqu’ils l’expriment ? A l’heure où le déconfinement progressif prend forme qu’en est-il des enfants ?

Nous faisons le constat que, même si on parle beaucoup d’eux, dans les faits les enfants sont les oubliés du déconfinement. La plupart d’entre eux ne pourront pas rentrer à l’école avant septembre. Mais alors qu’y a-t-il de prévu pour eux ? Quel est le plan B ?

Nous souhaitons mettre en avant leurs intérêts et leurs droits.

Il n’y a pour nous aucune raison médicale valable pour exclure plus longtemps les enfants de la collectivité.

Ils ne sont pas les super-transmetteurs présumés comme dans la grippe.

Les données disponibles à ce jour convergent pour mettre en avant que la majorité des enfants infectés l’ont été au contact avec un adulte positif pour le Covid.

En cas d’infection les précautions seront identiques à celles du reste de la société. Un enfant malade devra immédiatement être exclu de la collectivité. Il sera testé et si le test est positif il sera mis en quatorzaine avec sa famille.

Personne ne veut voir son enfant malade et tout le monde souhaite voir son enfant s’épanouir et progresser dans ses apprentissages. Bien sûr, le risque zéro n’existe pas. Mais si nous pensons la société comme un système global respectant tous les individus, y compris les enfants, ce petit risque est nécessaire pour le bien de tous.

Au Danemark la réouverture des écoles n’a pas entrainé une recrudescence de cas plus de 4 semaines après la reprise.

Par ailleurs les enfants sont très peu infectés et quand ils sont atteints par le virus ils sont peu malades dans la très grande majorité des cas. Les formes graves sont très rares, bien moins fréquentes qu’en cas de bronchiolite ou de grippe par exemple. Certains enfants ont présenté le syndrome de Kawasaki (un tableau clinique avec inflammation importante) dans les contrées touchées par le virus, mais cela reste très rare et une surveillance étroite est en place. Les pédiatres connaissent bien cette maladie, un traitement existe et le pronostic est favorable si le diagnostic est posé de façon précoce.

Donc en toute logique ce sont les enfants qui devraient être les premiers à être déconfinés.

Permettre aux enfants de retourner à l’école et en collectivité est indispensable pour éviter des effets collatéraux. L’école, outre son rôle pédagogique et social, offre un environnement qui permet de détecter les signes de souffrance physique et psychologique de certains enfants.

Le confinement creuse les inégalités avec un risque accru de négligence, de maltraitance et de manque de surveillance pouvant résulter en une augmentation des accidents domestiques. Nous constatons également plus de troubles du sommeil, d’anxiété et de pertes de repère pouvant être préjudiciables pour l’enfant et son développement. L’usage prolongé des écrans encore accentué par le confinement a par ailleurs un effet délétère qui n’est plus à démontrer.

D’autres avantages comme la cantine gratuite dans certaines écoles sont des éléments importants à mettre dans la balance pour les familles les plus défavorisées. Priver les enfants de cette possibilité supplémentaire d’accès à une alimentation équilibrée constitue une autre atteinte à leurs besoins de base.

Restons positifs et pragmatiques

Pour ceux qui auront la possibilité de retourner en collectivité, nous insistons pour que ce retour puisse se faire dans des conditions sereines et bienveillantes. Des mesures de protection excessives comme le refus aux enfants de jouer entre eux, la suppression des aires de jeux, ou s’abstenir de réconforter un enfant, ne sont pas basées sur une évidence et pourraient déboucher sur des situations anxiogènes pour l’enfant, les professeurs et les parents.

L’enfant doit pouvoir évoluer, interagir et jouer normalement.

Nous faisons confiance aux enseignants mais aussi aux enfants, qui doivent être pleinement acteurs de cette nouvelle vie à l’école, pour être créatifs et trouver le juste équilibre entre les mesures barrières et d’hygiène nécessaires et l’harmonie du vivre ensemble. Les mesures essentielles recommandées sont le lavage régulier des mains et l’organisation de classes plus petites (bulles) sans interdire le contact. L’OMS insiste sur le fait que les enfants peuvent être les meilleurs ambassadeurs en termes de mesures d’hygiène et qu’ils doivent être positivement encouragés dans ce sens. Nous insistons également sur le rôle important des parents dans le respect des consignes de sécurité en particulier en rue et à l’entrée des écoles.

Enfin, nous rappelons aux parents l’importance du suivi médical habituel de leurs enfants

et de la poursuite de la vaccination. Il faut impérativement éviter que la pandémie à COVID-19 entraine une recrudescence de rougeole, de méningite ou de coqueluche (bien plus dangereuses pour l’enfant que le Covid) en rapport avec un retard vaccinal. Un rattrapage vaccinal doit donc être organisé dès que possible pour éviter l’éclosion future d’épidémies. Une interruption du suivi classique peut aussi retarder le diagnostic de certains problèmes médicaux.

En conclusion nous faisons la demande expresse aux autorités de donner un signal fort pour que la situation de l’enfant soit mise au centre du débat afin que leurs droits fondamentaux soient respectés.

  1. Dimitri Van der Linden, pédiatre infectiologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc
  2. Petra Schelstraete, pédiatre infectiologue, hôpital universitaire de Gand
  3. Marc Raes, président de la Société Belge de Pédiatrie
  4. Tyl Jonckeers, président de l’association professionnelle belge des pédiatres
  5. Pierre Philippet, président du Groupement Belge des Pédiatres de langue Française
  6. An Bael, présidente du Vlaamse Vereniging voor Kindergeneeskunde
  7. Georges Casimir, président de l’ Académie Belge de Pédiatrie
  8. Ann De Guchtenaere, secrétaire générale du European Academy of Paediatrics
  9. Marie Christine Seghaye, chef de service de pédiatrie, CHU Liège
  10. Stéphane Moniotte, chef de département de pédiatrie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  11. Pierre Smeesters, infectiologue pédiatre, chef de département de pédiatrie, Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola
  12. Anne Tilmanne, pédiatre infectiologue et hygiéniste, Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola
  13. Julie Frère, pédiatre infectiologue, CHU Liège
  14. Marc Hainaut, pédiatre infectiologue, CHU Saint-Pierre
  15. Marianne Michel, vice-présidente de l’association professionnelle belge des pédiatres
  16. Gunnar Buyse, chef de département de pédiatrie, Hôpital Universitaire de Louvain (KULeuven)
  17. Stijn Verhulst, chef de service de pédiatrie, Hôpital Universitaire d’Anvers
  18. François Vermeulen, pneumologie et infectiologie pédiatrique, Hôpital Universaire de Louvain (KULeuven)
  19. Daan Van Brusselen, Pédiatrie Tropicale, Hôpitaux GZA, Anvers
  20. Herman Goossens, professeur de Microbiologie, Université d’Anvers
  21. Pierre Van Damme, professeur à l’Université d’Anvers, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé
  22. Koen Vanden Driessche, infectiologue pédiatre, hôpital universitaire d’Anvers
  23. Els Duval, chef de service des soins intensifs pédiatriques, hôpital universitaire d’Anvers
  24. Siel Daelemans, pneumologie pédiatrique, UZ Brussel
  25. Luc Cornette, néonatologie, AZ Sint-Jan
  26. Françoise Smets, doyenne de la Faculté de Médecine, UCLouvain
  27. Sabine Van Daele, chef de service de pédiatrie, UZGent
  28. Annick Covents, pédiatre, St Nicolas
  29. Bénédicte Van Grambezen, néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  30. Ana Onnela, néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  31. An Van Damme, hématologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  32. Nathalie Godefroid, néphrologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  33. David Tuerlinckx, chef de service de pédiatrie, CHU Dinant -Godinne, UCL Namur
  34. Olga Chatzis, pédiatre infectiologue, Cliniques universitaires Saint-Luc
  35. Tessa Goetghebuer, pédiatre, CHU Saint-Pierre et conseillère pédiatre ONE Bruxelles
  36. Catheline Hocq, néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  37. Pierre Maton, néonatologie, CHC-Groupe santé- Montlegia
  38. Cécile Boulanger, hémato-oncologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  39. Etienne Sokal, gastro-entéro-hépatologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  40. Xavier Stephenne, gastro-entéro-hépatologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  41. Jean-Philippe Stalens, chef de service de pédiatrie, Centre Hospitalier de Wallonie Picarde
  42. Elisabeth Rebuffat, chef de service de pédiatrie, CHU Saint-Pierre
  43. Patricia Carlier, pédiatre en pratique privée
  44. Valérie Vandresse, pédiatre en pratique privée
  45. Michèle Loop, pédiatre en pratique privée
  46. Nathalie Debroux, pédiatre en pratique privée
  47. Vanessa Largent, pédiatre en pratique privée
  48. Sybille Andries, pédiatre en pratique privée
  49. Françoise Weerts, pédiatre
  50. Catherine Barrea, cardiopédiatre, Cliniques universitaires Saint-Luc
  51. Thierry Sluysmans, chef de service de cardiologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  52. Dominique Hermans, chef de service de pédiatrie générale, Cliniques universitaires Saint-Luc
  53. Diane Stroobant, pédiatre infectiologue, Grand Hôpital de Charleroi
  54. Thierry Detaille, soins intensifs pédiatriques, Cliniques universitaires Saint-Luc
  55. Stephan Clément de Cléty, soins intensifs pédiatriques, Cliniques universitaires Saint-Luc
  56. Bénédicte Brichard, chef de service d’hématologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  57. Nadegda Ranguelov, néphrologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  58. Annelise Bruwier, pédiatre hématologue, Grand Hôpital de Charleroi
  59. Olivier Danhaive, chef de service de néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  60. Benoit Brasseur, pédiatre infectiologue, clinique Saint-Pierre Ottignies
  61. Christiane Vermylen, professeur émérite de pédiatrie, UCLouvain
  62. Jack Levy, professeur émérite de pédiatrie, CHU Saint-Pierre
  63. Fiammetta Piersigilli, néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  64. Caroline Dolieslager, présidente de la société flamande des infirmiers specialisés en Pédiatrie et Néonatologie (VVKV)
  65. Tom Luyckx, infirmier en chef spécialisé en Pédiatrie Centre en réhabilitation Pulderbos
  66. Jeroen Verlinden, infirmier spécialisé en Pédiatrie; coordinateur KinderThuisZorg et Kindzorgtraject
  67. Jordaan Pollet, infirmier spécialisé, Association des Infirmiers Spécialisés en Pédiatrie et Néonatologie
  68. Catherine Wanty, pédiatre gastro-entérologue, Grand Hôpital de Charleroi
  69. Jean-Jacques De Bruycker, rhumatologie et immunologie pédiatrique, CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada
  70. Alec Aeby, neurologie pédiatrique, Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola
  71. Armand Biver, chef de service de pédiatrie, Centre Hospitalier Luxembourg
  72. Anne Mostaert, pédiatre néonatologue, CHR Namur
  73. Philippe Cuvelier, pneumo-allergologie pédiatrique, CHIREC-Delta
  74. Laurie Lecomte, pédiatre infectiologue, hôpital de Jolimont
  75. Silvia Berardis, pneumopédiatrie et mucoviscidose, Cliniques universitaires Saint-Luc
  76. Christophe Vô, cardiologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  77. Laurence Dedeken, hémato-oncologie pédiatrique, HUDERF
  78. Levi Hoste, immunologie pédiatrique, UZGent
  79. Anneliese Dussart, néonatologie, CHU Tivoli, La Louvière
  80. Alice Ferster, hémato-oncologie pédiatrique, HUDERF
  81. Anne Johansson, néonatologie, HUDERF
  82. Saskia Vande Velde, gastro-entérologue pédiatre, UZGent
  83. Kristien Kamoen, pédiatre, coordinatrice du conseil d’administration de l’Association flamande de pédiatrie
  84. Quoc Le Phy, HIS Etterbeek-Ixelles
  85. Hilde Van Hauthem, pédiatre, Sint-Maria, Halle
  86. Chantal Dangoisse, dermatologue pédiatrique, HUDERF
  87. Catherine Heijmans, Chef de service de pédiatrie Centre Hopitalier de Jolimont, hématologue HUDERF
  88. Anne Monier, neuro-pédiatre, HUDERF
  89. Christine Quentin, pédiatre, HUDERF
  90. Bertrand Richert, Faculté de Médecine et FSM
  91. Inge Roggen, pédiatre, HUDERF
  92. Sonia Scaillet, pédiatre, HUDERF
  93. Ingrid Thomas, pédiatre, CHU A. Paré, Mons
  94. Françoise Vermeulen, chef de service de pédiatrie, Hôpital Erasme
  95. Valentine Weber, pédiatre, HUDERF
  96. Christine Devalck, pédiatre, HUDERF
  97. Cynthia Prigogine, pédiatre, HUDERF
  98. Nathalie Berneim, HUDERF
  99. Laurence Goffin, pédiatre, HUDERF/Chirec Delta
  100. Véronique Delvenne, pédo-psychiatre, HUDERF
  101. Eric Cavatorta, CHU Marie-Curie, Charleroi
  102. Karin Mathe, pédiatre, CHU Brugmann
  103. Hughes Dessy, pédiatre, HUDERF
  104. José Groswasser, pédiatre, HUDERF
  105. Mouna Al Husni AL Keilani, HUDERF
  106. Corinne De Laet, pédiatre, HUDERF
  107. Christine Versteegh, pédiatre, Chirec Braine-L’Alleud
  108. Thierry Schurmans, pédiatre, HUDERF et CHU Liège
  109. Sophie Lhoir, HUDERF
  110. Erika Boros, pédiatre, HUDERF
  111. Aurélie Empain, pédiatre, HUDERF
  112. Justine Van Gaver, pédiatre, HUDERF
  113. Benedetta Chiodini, pédiatre, HUDERF
  114. Abdel Kanfaoui, pédiatre, HUDERF
  115. Nicolas Lefevre, pédiatre, HUDERF
  116. Pascal Perlot, pédiatre, HUDERF
  117. Jean-Christophe Beghin, pneumologie pédiatrie, HUDERF
  118. Christine Fonteyne, soins palliatifs pédiatriques, HUDERF
  119. Céline Mignon, infectiologue pédiatre, HUDERF
  120. Elise Hennaut, pédiatre, HUDERF
  121. Anissa Messaaoui, pédiatre, HUDERF
  122. Brigitte Adams, pédiatre, HUDERF
  123. Nicolas Arribard, pédiatre, HUDERF
  124. Anna Bruscaglia, pédiatre, HUDERF
  125. Laura Slegers, pédiatre, HUDERF
  126. Caroline Bossicard, pédiatrie générale, HUDERF
  127. Anouk De Ganseman, HUDERF
  128. Sylvie Tenoutasse, pédiatre, HUDERF
  129. Diane Franck, chirurgienne pédiatrique, HUDERF
  130. Cécile Brachet, pédiatre, HUDERF
  131. Sophie Blumental, pédiatre infectiologue, HUDERF
  132. Isabelle Dagneaux, Chercheure au Centre de recherche en Bioéthique UNamur
  133. Paloma Carrillo-Santisteve, médecin épidemiologiste
  134. Roberta Cilio, neuropédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  135. Astrid Haenecour, pédiatrie, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  136. Bouchra El M’Kaddem, neuropédiatre Cliniques Universitaires Saint-Luc
  137. Laurent Houtekie, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  138. Christophe Goubau, pédiatre pneumologue, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  139. Maëlle de Ville de Goyet, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  140. Emilien Derycke, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  141. Laetitia Vanhoutte, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  142. Stéphanie Paquay, neuropédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  143. Marie-Cécile Nassogne, neuropédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  144. Bénédicte Michel, pédiatre néonatologue, CHIREC Delta
  145. Emeline Bequet, pédiatre, CHU CHR Liège
  146. Marie-Laura Godet, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  147. Georges De Bilderling, pédiatre, CHR Namur
  148. Ariel de Selys Longchamps, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles, Clinique Gabrielle Uccle
  149. Allison Gilis, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  150. Julia Cornet, pédiatre, Cliniques de l’Europe – St-Michel
  151. Aude Helsmoortel, pédiatre néonatologue, CHIREC Delta
  152. Marc Hannesse, pédiatre en pratique privée
  153. Françoise Delmelle, neuropédiatre, CHWAPI Tournai
  154. Annick Sauvage, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Ste-Elisabeth
  155. Anne Wintgens, psychiatre infanto-juvénile, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  156. Claire de Halleux, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  157. Ludivine Hougardy, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce, Gosselies
  158. Sophie Lambert, pédiatre, CHC Montlégia, Liège
  159. Cyrielle Gobert, neuropédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  160. Céline Ridremont, pédiatre néonatologue, CHIREC Delta
  161. Nicolas Delvaux, pédiatre, CHU Charleroi – Marie Curie
  162. Antoine Bachy, pédiatre néonatologue, Grand Hôpital de Charleroi
  163. Sybille de Montpellier, pédiatre en pratique privée
  164. Bernadette Dejong, pédiatre en pratique privée
  165. Aurélie Lievens, pédiatre, CHR Namur
  166. Christine Bonnier, neuropédiatre, Centre neurologique William Lennox
  167. Christine de Montpellier, pédiatre en pratique privée
  168. Harold du Roy de Blicquy, pédiatre en pratique privée
  169. Virginie Schellekens, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Saint-Michel
  170. Chryssoula Panagiotaraki, pédiatre, CHIREC Delta & en pratique privée
  171. Marie Jossart, pédiatre en pratique privée
  172. Julie Peeters, pédiatre, CH Jolimont
  173. Chloé Brunelle, pédiatre, CHWAPI Tournai
  174. Gaëlle Van De Poel, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  175. Sophie Merckx, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  176. Louis Alexandre Zeligzon, pédiatre, CHU Brugmann et en pratique privée
  177. Yaël Weinblaum, pédiatre, CHIREC Delta
  178. Christelle Berce, pédiatre, CHU Charleroi – Marie Curie
  179. Nathalie Blavier, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  180. Géraldine Gilbert, neuropédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  181. Justine Pêtre, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  182. Olivier Robaux, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  183. Emmanuel de Becker, psychiatre infanto-juvénile, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  184. Imezzia Giovinazzo, pédiatre en pratique privée
  185. Thérèse Delattre, pédiatre retraitée, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  186. Laurence Pratte, pédiatre, Clinique Saint-Pierre Ottignies
  187. Sophie Gerard, neuropédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  188. Nathalie Mercier, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  189. Laura Dikuta Mayaula, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  190. David Weynants, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  191. Thierry Hecquet, pédiatre en pratique privée
  192. Emmanuelle Gueulette, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  193. Zoé Van Lier, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  194. Sophie Symann, psychiatre infanto-juvénile, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  195. Delphine Jacobs, psychiatre infanto-juvénile, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  196. Julien Mergen, pédiatre, Clinique Saint-Pierre Ottignies
  197. Yolande de Hemptinne, neuropédiatre en pratique privée
  198. Katarzyna Zakrzewska Jagiello, pédiatre en pratique privée
  199. Baudouin Petit, pédiatre en pratique privée
  200. Marion Depermentier, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  201. Violaine Somville, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  202. Angélique Lhomme, pédiatre en pratique privée
  203. Nadia Zarrouk, cardiopédiatre, CHWAPI Tournai
  204. Solange Béatrice Kouo Epa, pédiatre en pratique privée
  205. Bénédicte Mondovits, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  206. Tharcisse Nsengiyumva, pédiatre, CHIREC Delta et pratique privée
  207. Pauline Filaine, pédiatre
  208. Grégory Delannoy, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  209. Marie Deprez, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  210. Jean Goffaux, pédiatre en pratique privée
  211. Catherine Denoncin, pédiatre, VIVALIA Arlon
  212. Nathalie Albrecht, pédiatre, Centre Hospitalier Reine Astrid Malmédy
  213. Emilie Nicolaï, neuropédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  214. Elisabeth Henrion, pédiatre néonatologue, Chef de Service de Néonatologie, CHR de Namur
  215. Anne-Sophie Truant, pédiatre néonatologue, CHR de Namur
  216. Ludovic Legros, pédiatre, CHR de Namur
  217. Valérie Gillet, neuropédiatre, CHC Montlegia Liège
  218. Pascaline Boes, pédiatre en pratique privée
  219. Coralie Steisel, pédiatre en pratique privée
  220. Nathalie Dujardin, pédiatre en pratique privée
  221. Agnese Vicari, pédiatre, CHU Charleroi – Marie Curie
  222. Chantal Lecart, pédiatre néonatologue, Grand Hôpital de Charleroi
  223. Douchka Peyra, pédiatre en pratique privée
  224. Valérie Leclercq, pédiatre en pratique privée
  225. Catheline Hocq, pédiatre néonatologue, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  226. Christine Halut, pédiatre, CHR de Namur
  227. Jean Vanclaire, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  228. Cécile Dunga, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Ste-Elisabeth
  229. Brigitte Henrot, pédiatre en pratique privée
  230. François Leclercq, pédiatre cardiopédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  231. Virginie de Halleux, pédiatre néonatologue, CHR La Citadelle
  232. Elena Bradatan, pédiatre, CHR de Namur
  233. Michel Maka, pédiatre, Centre Hospitalier du Grand Hornu – EpiCURA
  234. Leentje Peetermans, pédiatre néonatologue, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  235. Mathieu Thimmesch, pédiatre pneumologue, CHC Montlégia Liège
  236. Amaury de Meurichy, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  237. Nathalie Hemelsoet, pédiatrie, Chef de Service, Grand Hôpital de Charleroi
  238. Alexandre Targnion, pédiatrie, Grand Hôpital de Charleroi
  239. Hélène Hariga, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  240. Viviane Goldberg, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  241. Mahaut de Crombrugghe, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  242. Donatienne Lagae, pédiatre néonatologue, Grand Hôpital de Charleroi
  243. Thierry Mouraux, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  244. Philippe Lannoo, pédiatre en pratique privée
  245. Simon Vandergugten, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  246. Jean Evrard, pédiatrie, CHR de Namur
  247. Anaïs Wojcik, pédiatre en pratique privée
  248. Carole Olive, pédiatre, CHIREC Delta
  249. Claire Vandenbergh, pédiatre, CHR de Namur
  250. Vincent Cassart, pédiatre néonatologue, Grand Hôpital de Charleroi
  251. Didier Lebrun, pédiatre en pratique privée
  252. Jerry Cousin, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  253. Maryline Mattot, pédiatre en pratique privée
  254. Priscilla Jijon Morantes, pédiatre, CHR de Mouscron
  255. Caroline De Vreese, Médecin scolaire au centre PSE d’Ixelles
  256. Marie-Thérèse Dequevy, pédiatre en pratique privée
  257. Marie-Paule Guillaume, pédiatre, CH Jolimont
  258. Marie Van Schaftingen, pédiatre retraitée
  259. Lutty Kaïmba Mumba, pédiatre, VIVALIA, Hôpital d’Arlon
  260. Anne-Catherine Gillot, pédiatre, Clinique St-Jean et pratique privée
  261. Nathalie Sannikoff, pédiatre en pratique privée
  262. Marguerite Landsberg, pédiatre responsable des crèches communales d’Uccle
  263. Sara Peeters, pédiatrie en pratique privée
  264. Isabelle Loeckx, cardiopédiatre, CHC Montlégia Liège
  265. Marie-Françoise Dresse, pédiatre, CHU Liège
  266. Emmanuelle Carlier, pédiatre en pratique privée
  267. Eva Latus, pédiatre, Hôpital St- Nicolas, Eupen
  268. Natacha Cortisse, pédiatre, Hôpital St- Nicolas, Eupen
  269. Susanna Kreitz, pédiatre, Hôpital St- Nicolas, Eupen
  270. Joanna Merckx, pédiatre infectiologue et épidémiologiste, Université McGill, Montréal
  271. Sabine Jespers, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  272. Nathalie Dejonge, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  273. Laurence Dubois, pédiatre en pratique privée
  274. Baudouin De Bont, pédiatre, CH Jolimont
  275. Clément Israël, pédiatre en pratique privée
  276. Didier Moulin, professeur émérite de pédiatrie, UCLouvain
  277. Marc Maes, professeur émérite de pédiatrie, UCLouvain
  278. Gaston Verellen, professeur émérite de pédiatrie, UCLouvain
  279. Christine Verellen, professeure émérite, généticienne, UCLouvain
  280. Olivier Gilliaux, rhumatologie pédiatrique, CHU Charleroi – Marie Curie
  281. Véronique Maes, pédiatre générale, Clinique Notre-Dame de Grâce, Gosselies
  282. Marie-Sophie Kupper, pneumopédiatre, Clinique Notre-Dame de Grâce, Gosselies
  283. Frédéric Motte, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Ste-Elisabeth
  284. Cécile de Montpellier, pédiatre en pratique privée
  285. Lucie Rouffiange, pédiatrie, CHC Montlégia Liège
  286. Frédéric Piérard, pédiatre pneumologue, CHC Montlégia Liège
  287. Christine Coremans, cardiopédiatre, CHC Montlegia Liège
  288. Vincent Bernier, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  289. Caroline Champagne, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  290. Françoise Mascart, cardiopédiatre, CHC Montlégia Liège
  291. André Mulder, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  292. Pierre Demaret, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  293. Stéphanie Colinet, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  294. René Stevens, neuropédiatre, CHC Montlégia Liège
  295. Charline Morgenthal, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  296. Anne Vervoort, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  297. Caroline Genin, pédiatre infectiologue, CHC Montlégia Liège
  298. Tifenn Carichon, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  299. Marie Messens, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  300. Nicole Seret, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  301. Claudie Rensonnet, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  302. Hélène André, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  303. Marine Creuven, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  304. Iolaine Nuyts, pédiatre, CHC Montlégiat Liège
  305. Caroline Dadoumont, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  306. Maïté Dagnélie, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Saint-Michel
  307. Larissa Tomme, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège.
  308. Sophie Smeets, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  309. Arnaud Marguglio, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  310. Nathalie Kreins, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  311. Marie Hoyoux, pédiatrie, CHR La Citadelle
  312. Catherine Pieltain, pédiatre néonatologue,CHU Liège
  313. Adeline Van Rymenam, pédiatre, CHU Liège
  314. Véronique Thiry, pédiatre, CHC Montlégia, Liège
  315. Jean-Paul Sacré, pédiatre, CHU Liège Notre Dame des Bruyères
  316. Amaury Brever, pédiatre, CHU Liège
  317. Marie-Pierre Soumoy, pédiatre, Cliniques de l’Europe – St-Michel
  318. Laurent Servais, pédiatre, CHU Liège
  319. Françoise Dominé, pédiatre, CHU Liège
  320. Françoise Hoyoux, pédiatrie, CHR Namur
  321. Delphine Smal, pédiatre, CHR Namur
  322. Mélanie Léonard, pédiatre, CHU Liège
  323. Annabelle Lefevre, pédiatre, CHU Liège
  324. Marie Hoyoux, pédiatre, CHU Liège
  325. Sandra Pannizzotto, pédiatre, CHU Liège
  326. Véronique Schmitz, pédiatre, CHU Liège
  327. Marie Pierre Mohring, pédiatre, CHU Liège
  328. Laura Kasongo, pédiatre, CHU Liège
  329. Anastasia Anthopoulou, pédiatre, CHU Liège
  330. Françoise Ravet, pédiatre, CHU Liège
  331. Marylène Nguyen, Pédiatre, CHR de la Citadelle de Liège
  332. Marion Delbos, pédiatre, CHU Liège
  333. Véronique Heinrichs,  pédiatre, CHU Liège
  334. Marie-Christine Lebrethon, pédiatre, CHU de Liège
  335. Mariane Saliba, pédiatre, CHU Liège
  336. Valérie Domken, pédiatre, CHU Liège
  337. Aurore Daron, neuropédiatre, CHU Liège
  338. Julie Longton, pédiatre, CHU Liège
  339. Jean-Yves Hayez, professeur émérite de pédopsychiatrie, UCLouvain
  340. Marie-Agnès Hayez, pédiatre en pratique privée
  341. Sandra Eiras Da Silva, cardiopédiatre, CHC Montlégia Liège
  342. Caroline Lefebvre, pédiatre néonatologie, CHU Liège
  343. Emilie Poitoux, pédiatre hôpital de Nivelles groupe Jolimont
  344. Élodie Strebelle , CHU Tivoli, neonatologie.
  345. Thierry Van Pachterbeke Pédiatre, chef de service pédiatrie Hôpital Nivelles Groupe Jolimont
  346. Geneviève Thonon, pédiatre, hôpital de Nivelles groupe Jolimont
  347. Kathia Zylberberg, pédiatre, hôpital de Nivelles, groupe Jolimont
  348. Christine Mievis pédiatre pratique privée Laeken
  349. Loredana Guzganu, pédiatre hôpital de Lobbes groupe Jolimont
  350. Raphaela Pennetreau, pédiatre en cabinet privé au Grand-Duché de Luxembourg
  351. Valérie Godart, neonatologue à Érasme
  352. Marie Hayez , pédiatre privé
  353. Anne-Sophie Crochelet, service universitaire de Pédiatrie, CHR Citadelle, Liège
  354. Céline Roman, pédiatre à Erasme
  355. Dana Colceag-Földes Dana pédiatre Centre Hospitalier EpiCURA.
  356. Alessandra Redondi, pédiatre privé
  357. Sandra Eiras da Silva, cardiopédiatre, CHC Montlégia Liège
  358. Sophie Stormacq, pédiatre CHU Tivoli
  359. Audrey Van Hecke, neuropédiatre CHU Saint-Pierre et HUDERF
  360. Nathalie Schrayen, pédiatre cabinet privé Braine-le-Comte et CHR Haute Senne Soignies
  361. Marie Uyttendaele, CHIREC HBW
  362. Isabelle Courtoy, pédiatre privé tubize – nivelles
  363. Aurore Stievenart, pédiatre CHU Ambroise Paré
  364. Mehdi Ablali, pédiatre hôpital de Nivelles groupe Jolimont
  365. Anne Rassart, néonatalogie CHU Charleroi – Marie Curie
  366. Zoé Depuis, Pédiatre, CHU de Liège
  367. Stefaan Van Lierde, infectiologue pédiatre et chef de service de pédiatrie de l’hôpital de Tirlemont
  368. Catherine Lerusse, pédiatre, CHU Liège
  369. Caroline Jacquemart, pédiatre, CHU Liège
  370. Anne-Marie Tomat pédiatre, CHU Liège
  371. Sylvie Jamart, pédopsychiatre, Centre de Réadaptation ambulatoire CEL. Tournai
  372. Sandrine Vaessen, pédiatre, CHU CHR Liège
  373. Jacques Lombet, pédiatre, CHU Liège
  374. Julie Harvengt, pédiatre, CHU – Sart Tilman, Liège
  375. Marie Melchior, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  376. Céline Kempeneers, pneumologue pédiatre, CHU de Liège
  377. Nathalie Mazoin, pédiatre, CHU Liège
  378. Iyawa Astadicko, pédiatre, CHU Liège
  379. Serpil Alkan, neurologie pédiatrique, CHU de Liège.
  380. Laure Collard, néphrologue pédiatre, CHU Liège
  381. Claire Vandenberghe, Gastropediatre, CHR de Namur
  382. Nathalie Mélice, pédiatre, Liège
  383. Marie-Sophie Ghuysen, néphrologie pédiatrique, CHC- CHU Liège
  384. Laurence Sprimont, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  385. Christian Mossay,pédiatre pneumologue, CHC Montlégia Liège
  386. Patrick Schlesser, pédiatre, CHC Montlégia, Liège
  387. Nathalie Demonceau, neuropédiatre, CHC MontLegia, Liège
  388. Alexandra Dreesman, pédiatre pneumologue, CHU St-Pierre, Bruxelles
  389. Christel Baguette, cardiopédiatre, CHC Montlégia, Liège
  390. An-Sofie Lemmens, Pediater, ZOL Genk
  391. Sara Lecoutere, kinderarts, AZ Vesalius Tongeren
  392. Birgit Roosens, kinderpsychiater verbonden aan CGG-VBO Afdeling kinderen en jongeren Leuven
  393. Els Devleeschouwer, AZ Sint Blasius Dendermonde
  394. Sara Willems, Kinder-en jeugdpsychiater KAS Brugge (AZ St-Lucas)
  395. Marc Raes, Voorzitter Belgische Vereniging Kindergeneeskunde
  396. Els Vanlommel, kinderarts, AZ Herentals
  397. Annelies Verhoeven, pediater St-Trudo ziekenhuis
  398. Joke Debroey, kinder- en jeugdpsychiater, Sint-Katelijne-Waver
  399. Catherine De Groof, kinder- en jeugdpsychiater, Multiversum campus Sint-amedeus
  400. Alexandra Boie, Kinder- en Jeugdpsychiater OC ‘Nieuwe Vaart’
  401. Marieke Vercruyssen, Kinder- en Jeugdpsychiater, Groepspraktijk Parkoers, Herk-de-Stad
  402. Emmanuel Thill, pédopsychiatre, CHWAPI Tournai
  403. Valérie Provost, pédiatre, CHWAPI Tournai
  404. Lore Leempoels, kinder- en jeugdpsychiater, Kessel-Lo
  405. Katia Van Vaerenbergh, Pediater, Spoedgevallendienst pediatrie, UMC Sint-Pieter Brussel
  406. Dr Bart Rutteman, Kinderarts AZ Sint Blasius Dendermonde en UZ Brussel
  407. Andries Verpraet, kinder- en jeugdpsychiater
  408. Yentl Driesen, kinderarts ZNA Jan Palfijn en Stuivenberg, consulent kinderpneumologie UZA
  409. Liselot Vanderlinden, Kinderarts AZ Zeno Knokke
  410. Ann Spaepen, kinderpsychiater, Kortrijk-dutsel
  411. Michel Cassiers, pédiatre, CH Jolimont
  412. Nathalie Marien, pediater prive-praktijk. Hertsberge (Oostkamp)
  413. Elisabeth De Greef, Gastro- pediater, UZ Brussel
  414. Kate Sauer, Kinderarts, Az Sint Jan Brugge
  415. Tessi Beyltjens, toegevoegd arts kinderneurologie UZ Antwerpen
  416. Leen Cuypers, kinder- en jeugdpsychiater privé-praktijk, Rotselaar
  417. Shari Anseeuw, kinderarts en kinderneuroloog, AZ Sint-Jan Brugge
  418. Greet Pauwels, kinderarts-kindernefroloog, AZ Sint Jan Brugge-Oostende.
  419. Linde De Keyzer, Kinderarts – kinderlongziekten, AZ Sint Jan Brugge-Oostende
  420. Joke Inderadjaja, kinderarts, St. Jozefskliniek Izegem
  421. Valerie Van Bogaert, kinderarts AZ Nikolaas
  422. Anne François, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  423. Ilse Van Horebeek Kinderarts en fellow neonatologie UZLeuven
  424. Tineke Eeraerts Pediater, Gent
  425. Anneleen Notebaert, pediater in AZ Sint- Vincentiusziekenhuis, Deinze
  426. Delphine Vanhamme, kinder- en jeugdpsychiater, Oudenaarde
  427. Leen Wouters, kinderarts-kinderneuroloog ZOL Genk
  428. Isabelle Mussche, Kinder-en jeugdpsychiater
  429. Nele Baeck – diensthoofd Kinderafdeling – AZ JAN PALFIJN GENT
  430. Inge Van Wambeke. kinderarts en diensthoofd pediatrie H Hart Leuven
  431. Kaatje Van Aerschot, kinderarts, kinderpneumoloog, Regionaal ziekenhuis Heilig Hart Leuven
  432. Marja Deplancke , Kinderarts, Sint Maarten Ziekenhuis Mechelen
  433. Annelien Coppens, kinderarts, AZ Nikolaas
  434. Liesbeth Van Damme, pediater AZ Nikolaas
  435. Laura Cauwenberghs, Kinderarts, AZ Monica Deurne
  436. Ine Van Dijck, kinderarts UZLeuven
  437. Ingrid van Ingelghem, Kinderarts Kinderneurologie, AZ Klina Brasschaat UZAntwerpen
  438. Els Ide, kinderarts AZ Delta Roeselare
  439. Caroline Lemoine, Pédopsychiatre, Centre Hospitalier Universitaire et Psychiatrique de Mons-Borinage Pédopsychiatre
  440. Julie Bruyère, Pédopsychiatre, Centre Hospitalier Universitaire et Psychiatrique de Mons-Borinage
  441. Valentine Godeau, Pédopsychiatre, Centre Hospitalier Universitaire et Psychiatrique de Mons-Borinage
  442. Noémy Gérard Pédopsychiatre, Centre Hospitalier Universitaire et Psychiatrique de Mons-Borinage
  443. Florence counson. Chc mont legia
  444. Aurelie collins chr verviers
  445. Olivia Bauraind. Chc. Mont Legia Liège
  446. Anne Rassart, néonatalogie CHU Charleroi – Marie Curie
  447. Mona Gandea, neuropédiatre CHU Marie Curie- Charleroi
  448. Delphine Nassel, pédiatre
  449. Bogdan Dima, Pédiatrie – Cliniques de l’Europe, Bruxelles
  450. Colette Van Helleputte, pédiatre retraitée CHU Tivoli La Louvière
  451. Lindsay Devogeleer, CHU St-Pierre
  452. Jonas Dewulf – Kinderarts-kinderpneumoloog AZ Groeninge Kortrijk
  453. Monique Lequesne, Mucocentrum UZA Antwerpen
  454. Veerle Vanwing, Kinderpsychiater, Herk-de-Stad.
  455. Eva ter Haar, Kinderarts – pneumologie, ZNA Jan Palfijn
  456. Isabelle Broux, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  457. Célia FONTAINE, pédiatre, CHC – Sites Mont Légia et Waremme
  458. Maarten Sabbe – ASO Kinderpsychiatrie verbonden aan UZ/KU Leuven
  459. Ann-sofie Alderweireldt, Kinderarts, AZ Jan-Palfijn Gent
  460. Carlo Oud, Kinderarts, Heusden Zolder
  461. Sara Van de Winkel, Kinder- en jeugdpsychiater CAR, Jeugdzorg en privé-praktijk, Gent
  462. Pieter Cuypers, Kinder- en jeugdpsychiater, Hasselt
  463. Rita Vanhecke, kinderarts Jan Palfijn Gent
  464. Ann Verschelde, Kinderarts, AZ Sint Jan Brugge Oostende campus Serruys
  465. Grace Tan, Kinderarts H.Heilig Hart zh Leuven
  466. Sari Daelemans, Aso pediatrie
  467. Kevin Hendrickx, ASO Kinder- en Jeugdpsychiatrie, UPC KULeuven
  468. Severine Van Hulle, kinderarts AZ Jan Palfijn Gent
  469. Joke Joossens, kinder- en jeugdpsychiater, CGG Kempen
  470. Eveline Snoeck, fellow kindergastro- enterologie, UZ Gent
  471. Caroline Buyck, Kinderarts De Copiloot Boutersem
  472. Liesbeth De Pourcq, kinderarts AZ Jan Palfijn Antwerpen
  473. Els Deloof, Pediater, regionaal ziekenhuis Heilig Hart Leuven
  474. Caroline de Bruyn, Kinderarts
  475. Sara Pillen, assistent kinder-en jeugdpsychiater
  476. Lien Verhelst, kinder- en jeugdpsychiater, Deinze
  477. Elien Baert, Kinderarts AZ Sint-Lucas Gent
  478. Ilse Meerschaut, Kinderarts, UZ Gent
  479. Tine Jaspers, Kinder- en jeugdpsychiater – Medisch diensthoofd K-Delta, Medisch Centrum Sint-Jozef, Bilzen
  480. Edith Schoubben, Kinderarts AZ West Veurne
  481. Sophie Vanspeybroeck, Kinderarts Jan Palfijn Gent
  482. Marijke Traen, pediater, AZ Monica, Deurne
  483. Sarah De Schryver, pediater, AZ Sint-Lucas, Gent
  484. Ann Vander Auwera, Kinderarts, GZA campus St. Augustinus Wilrijk
  485. Dirk van West, Kinder- en Jeugdpsychiater, ZNA-UKJA; UA-VUB
  486. Ilse Vlemincx, Diensthoofd pediatrie AZ Monica Deurne/Antwerpen
  487. Ruth Van der Looven, kinderrevalidatie-arts UZGent
  488. Patricia Leroy, Neuro pédiatre, CHU de Liège
  489. Tania Claeys, Kindermaag- en darmziekten en voedingsproblemen, AZ Sint-Jan Brugge – Oostende AV
  490. Celine Perceval, pediater, UZ Brussel
  491. Auriane Thiéry, pédiatre, Hôpitaux Iris Sud et Linkebeek
  492. Elfi Van den Haute, Kinder- en jeugdpsychiater, Groepspraktijk In-Zicht, Gent
  493. Johan Marchand, Pediatre, Universitair Kinderziekenhuis Brussel
  494. Jeroen Steels, huisarts, Gent.
  495. Marjolein Mattheij – pediatrische urgentie-arts UZA Antwerpen
  496. Jurn Haan, Kinderneurologie revalidatie
  497. Sofie Ryckx, Kinderarts – ZNA Koningin Paola Kinderziekenhuis
  498. Hilde Van Hauthem, VVK (bestuur), VBS (bestuur), Hoge Raad, College Pediatrie, KA AZ Sint Maria Halle
  499. Santens Delphine, Kinderarts
  500. Elke Dierckx, kinderarts GZA St Augustinus
  501. Karlijn Van Damme, kinderarts en fellow neonatologie UZA
  502. An Backaert, Privé kinderarts, Zepperen
  503. Yves Gillerot, professeur émérite, génétique, UCLouvain
  504. Emmi Van Damme, Pediater Medisch Diensthoofd, ZNA Jan Palfijn Merksem
  505. Susanne van Steijn, Kinderarts ZNA Koningin Paola KinderZH Antwerpen
  506. Ann Demeester, kinderarts AZ Delta campus Menen
  507. Koen Vanlede, Kinderarts AZ Nikolaas
  508. Chris Verelst,, kinderarts op rust, Hasselt
  509. Brigitte Lambelin, pédiatre
  510. Karl Logghe, Diensthoofd pediatrie AZ Delta Roeselare
  511. Jan De Koster, Kindergeneeskunde/Kinderpneumologie, ZOL, Campus Sint-Jan, Genk
  512. Mohamed Elyahyioui, pédiatre, Chef de service de pédiatrie, Epicura Hornu
  513. Stephanie Verheyden, kinderarts OLVziekenhuis
  514. Elke Van Hoyweghen, kinderarts/kindernefroloog, Zol Genk / UZ Leuven
  515. Myriam Vaerenberg, Kinderarts Edegem en Rivierenland
  516. Philippe Jeannin, Kinderarts, Gent
  517. Laurence Muyshont, Pédiatre, Hôpital Civil Marie Curie Lodelinsart
  518. Kristel Delanghe kinderarts AZ Turnhout
  519. Ivo Corthouts, Diensthoofd Kindergeneeskunde, AZ Sint-Blasius Dendermonde
  520. Oscar Ponsar, pédiatre
  521. Marijke Vandepite, Kinder en jeugd psychiater, Brugge
  522. Thijs Joke, pediater, AZ Nikolaas, Sint Niklaas
  523. Michel Pletincx, Secrétaire francophone de l’Association professionnelle belge de pédiatres
  524. Geneviève Thonon, pédiatre
  525. Kristine Desager, pediater, Aartselaar
  526. Benjamin Davidovics, pédiatre CHIREC et pratique privée
  527. Herman Willekens, Kinderarts-kinderneuroloog
  528. Annick Le Brun, chef de clinique adjoint, Unité néonatale intensive, HUDERF
  529. Michaela Maes, Kinderarts kinderneuroloog, AZ Nikolaas COS Gent
  530. José Voz, pédiatre
  531. Ariane Annicq, pédiatre
  532. Dimitri P. Dourdine Mak, Pédiatre
  533. Jacques Baudouin Leclercq, G.B.S. PÉDIATRE
  534. Mark Claeys, Staflid kinderarts Gza Antwerpen
  535. Lieve Verstraete, H. Hartziekenhuis Lier
  536. Stefaan Peeters, pediater, ASZ – Aalst
  537. Corinne Saintes, pédiatre, Clinique St Jean  Bruxelles
  538. Jutte van der Werff ten Bosch, Kinderoncologie, UZ Brussel
  539. Johan Franckx, Kinderarts, Mollem – Asse
  540. Winnie Van Roey, kinder-en jeugdpsychiater, Brussel
  541. Tine Ysenbaert, Kinderarts AZ Sint Lucas Brugge
  542. Mahmoud Zaqout, Kinderarts en kindercardioloog, ZNA Antwerpen
  543. Luc Vandenbossche, Kinderarts, Mariaziekenhuis Noord Limburg, Pelt
  544. Frank Derriks, kinderarts/neonatoloog, Hôpital Erasme
  545. Lien Ceulemans, Kinderarts-neonatoloog, ZNA Middelheim Antwerpen
  546. Vanessa Guy-Viterbo, pédiatre
  547. Brigitte Verbruggen, Chef du Service de Pédiatrie, Cliniques de l’Europe / Ste-Elisabeth, Uccle
  548. Chantal De Troch, Kinder- en Jeugdpsychiater
  549. Greet Stevens, kinderarts-lactatiekundige, ZNA Koningin Paola Kinderziekenhuis, Antwerpen
  550. Dielman Charlotte, kinderneuroloog, Paolaziekenhuis-ZNA
  551. Lore Winters, kinderarts, Sint-Trudo Ziekenhuis
  552. Johan Hellinckx, kinderarts-diensthoofd, Algemeen ziekenhuis KLINA, Brasschaat
  553. Colette Vanhelleputte, pédiatre, CHU Tivoli, La Louvière
  554. Jean Simar, pédiatre en pratique privée, Genval
  555. Leen De Wispelaere, neonatoloog UZA Antwerpen
  556. Frédéric De Meulder, Kinderarts, Diensthoofd Kindergeneeskunde, Kindercardiologie, GZA Ziekenhuizen Wilrijk
  557. Annemieke Van Damme, Pediater, ZNA-Paola Kinderziekenhuis
  558. Lut Van den Berghe , kinderarts, Sint-Vincentiusziekenhuis Deinze
  559. Thierry Devreker, Dienst kindergastro-enterologie, Kidz Health Castle, Universitair Ziekenhuis Brussel
  560. Els Vanderschaeghe, kinderarts
  561. Tania Mahler, Kindergastroenterologie en nutritie, Hulpbronnen kliniek voor pijnbehandeling, Antwerpen
  562. Denil Dominique, pediater, Koningin Paola Kinderziekenhuis Antwerpen
  563. Helene Verhelst, Kinderarts, kinderneuroloog, UZ-Gent
  564. Els Verlinden, kinderarts, GZA Ziekenhuizen, Wilrijk
  565. Eric Vandenbussche, Kinderarts, Heist-op-den-Berg
  566. Daniel Klink ZNA Paola Kinderziekenhuis Antwerpen
  567. Jean-Luc Belche, Médecin Généraliste, Département de Médecine Générale ULiège
  568. Benjamin Fauquert, Médecin Généraliste, Département de Médecine Générale ULB
  569. Michel De Volder , President de la Fédération des Associations de Médecins généralistes de Bruxelles
  570. Patricia Eeckeleers, Médecin généraliste
  571. Michel Dechamps, neuropédiatre, président du collège des conseillers pédiatres de l’ONE
  572. Thierry Lebrun, Médecin- chef, Hôpital psychiatrique pour enfants et adolescents la Petite Maison 
  573. Marie François, pédiatre GBPF, Clairs Vallons Ottignies 
  574. Barbara Gevers, chef de clinique à l’HUDERF 
  575. Shaida Kassam, Pédiatre libéral et à l’hôpital Saint-pierre  à Bruxelles 
  576. Kristien Garmyn, kinderarts, Lier 
  577. Ellen Peeters, kinderarts – kindergastroenterologie en voeding, ZNA Koningin Paola Kinderziekenhuis, Antwerpen 
  578. Luminita Beldean, kinderarts AZ Lokeren en Docent -Lucian Blaga Universiteit van Sibiu 
  579. Sabine Vandeputte, Prive- pediatrie 
  580. Julie Leuris , Chef de service de pédiatrie – Ste Anne St Rémi 
  581. Anne-Marie Rentmeesters, pédiatre 
  582. Louis Oosterlynck, Kinderarts 
  583. Roland Lemaire, Pédiatre, CHC montlegia et libérale à liège. 
  584. Kirsten Mintjens, Kinderpsychiater, Privépraktijk Ruimte de_Link Deurne 
  585. Caroline Oosterlynck, Kinderarts, AZ Groeninge Kortrijk 
  586. Ann De Wandeleer, pédiatre, Cliniques de l’Europe – St-Michel 
  587. Nele Bockaert, Kinderneuroloog 
  588. Els Verlinden, Kinderarts, St-Augustinusziekenhuis, Wilrijk 
  589. Joery Verbruggen, pediater, Paola kinderziekenhuis Antwerpen 
  590. Els Sercu,  kinderarts 
  591. Maryse Levieux, pédiatre 
  592. Dominique Moës, pédiatre 
  593. Ilse Ryckaert, algemeen kinderarts in AZNikolaas 
  594. Sarah Hayen, kinder- en jeugdpsychiater CGG Vagga 
  595. Rainer Kuhlins, kinderarts, Heusden-Zolder 
  596. Katleen Poschet, Kinderarts 
  597. Ann van de Casteele, kinderarts, Kontich 
  598. Veerle Mondelaers, Arts-specialist Pediatrie, Pediatrische Hemato-oncologie en Stamceltransplantatie, UZ Gent 
  599. Sophie Baré, Kinderarts- neonatoloog ZNA Middelheim 
  600. Koen Kairet – Kinderarts AZ Turnhout 
  601. Marijke Ysebaert, Kinderarts in opleiding (ASO kindergeneeskunde) 
  602. Claude Brumagne , pédiatre privée 
  603. Catherine Ruyssen, pédiatre, Wavre 
  604. Annelies Lemay, Kinderarts AZ Turnhout 
  605. Stéphanie Coquelet, pédiatre-néonatologue, CHL Luxembourg

 

CARTE BLANCHE publiée ce 19/05/2020, signée à ce jour par 605 pédiatres, médecins, pédopsychiatres, fédérations et collèges

FaceAuCovid#6 : conseils pour les enfants autistes

En cette période de confinement en raison du Covid-19, voici quelques conseils et informations utiles pour les familles concernées par l’autisme.

1. « Stucturez l’espace et le temps »

En raison du confinement, la plupart des enfants ont vu leurs repères quotidiens bousculés. Or, la perte des repères et routines ont tendance à déstabiliser l’enfant avec un TSA. Elle peut provoquer de l’anxiété, une majoration des comportements stéréotypés voire l’apparition de comportements-problèmes. Il est donc important de garder un minimum de repères et de réfléchir à un emploi du temps journalier. Les horaires visuels permettent de structurer le temps : n’hésitez pas à les afficher à un endroit-clé de la maison pour que votre enfant puisse s’y référer. Il peut aussi être utile de structurer l’espace de vie, notamment avec un lieu de détente bien identifiable, et un autre consacré aux activités plus structurées (ex : jeux encadrés), voire aux apprentissages. Alternez les séances occupationnelles/individuelles avec celles qui impliquent une attention partagée de la part de votre enfant.

2. « Gardez le contact avec les personnes qui s’occupent de votre enfant »

Essayez autant que possible de rester en contact avec les intervenants extérieurs : éducateurs, enseignants, thérapeutes … (de préférence par vidéo). Conserver ce lien permettra de rassurer votre enfant voire, dans certains cas, de poursuivre les apprentissages et les rééducations qui étaient proposés avant la pandémie du coronavirus.

3. « Poursuivez les traitements médicamenteux »

Si votre enfant a un traitement médical, il est indispensable de le poursuivre en concertation avec votre médecin de famille ou le spécialiste que vous consultez d’habitude. Un arrêt brutal de la médication peut entraîner des effets secondaires importants et/ou une majoration de la problématique initiale, notamment en cas de traitements prescrits pour les troubles associés à l’autisme (ex : troubles du sommeil, agitation). Vérifiez que vous ayez des ordonnances en réserve et anticipez leur renouvellement. Appelez-nous en cas de nécessité.

4. « N’hésitez pas à demander une attestation de dérogations pour les déplacements ».

Le gouvernement fédéral a prévu des dérogations pour les déplacements, activités physiques et promenades des personnes à besoins spécifiques ou en situation de handicap. Si votre enfant a besoin de s’aérer plus fréquemment, de passer devant les lieux qui lui sont familiers ou de faire une courte promenade en voiture, c’est permis. N’hésitez pas à nous demander une attestation médicale pour justifier ce genre de sorties ; vous en aurez besoin. Plus d’informations sur le site info-coronavirus.

5. « Soyez vigilants face aux dangers cachés de votre domicile »

Rester à la maison signifie un risque accru de dangers domestiques d’autant plus si votre enfant n’a aucun sens du danger. Il peut aussi ne pas faire la différence entre ce qui est comestible et ce qui ne l’est pas, ou présenter des particularités sensorielles comme le fait de ne pas ressentir la douleur ou la chaleur. Redoublez de prudence. Sécurisez la maison en mettant hors de portée les objets et produits dangereux, vérifiez la stabilité du mobilier, sécurisez portes et fenêtres… Une vigilance accrue est indispensable pour éviter les accidents domestiques.

Toute l’équipe du Centre Ressource Autisme se tient à votre disposition pour répondre à vos questions, pour assurer le suivi social de votre dossier ou vous conseiller sur la manière de mettre en place les recommandations ci-dessus. En cas de besoin, des consultations par téléphone ou visio-conférence peuvent être organisées.

Enfin, notre permanence Allo! Pédopsy reste joignable au 02/477.31.80 du lundi au vendredi de 9h00 à 16h30 pour vous conseiller et vous aider à faire face aux moments les plus difficiles.

Merci à Sophie Carlier, Docteure en Psychologie, pour ces précieux conseils.

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Des questions sur la santé de votre enfant ? Parlez-en avec votre médecin de famille ou votre pédiatre !

www.huderf30.be

 

Sources :

  • https://deux-minutes-pour.org/
  • https://autismeenfance.blogspot.com/2015/05/activites-pour-enfants-autistes.html
  • https://handicap.gouv.fr/IMG/pdf/covid-19_autisme_vf.pdf
  • https://www.pedopsydebre.org/post/autismeetcovid19
  • https://www.participate-autisme.be/fr
  • https://comprendrelautisme.com/
  • https://www.craif.org/quest-ce-que-lautisme-44