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Le point sur la vaccination contre le Covid-19 chez les enfants : parlons-en !

Comme vous le savez, l’ensemble des jeunes de 12-15 ans ont désormais également la possibilité de se faire vacciner contre la Covid sur base volontaire. Beaucoup d’informations, parfois contradictoires, circulent : ne restez pas seul.e avec vos questions ! Votre médecin généraliste, votre pharmacien et nos pédiatres vous écoutent et vous informent pour faire votre choix librement. Pouvoir parler ouvertement de la vaccination, c’est important.

La vaccination chez les 12-15 ans : la balance des bénéfices et des risques

Chez les enfants et les ados présentant des facteurs de risques particuliers, le bénéfice personnel de la vaccination des 12-15 ans est clairement positif. A l’hôpital, les jeunes de cette tranche d’âge atteints de  pathologies neurologiques sévères, de drépanocytose, d’asthme mal contrôlé par le traitement, de mucoviscidose, de cancer, d’une maladie chronique touchant sévèrement leur cœur, leurs  reins ou leur foie, des troubles du système immunitaire ou d’autres maladies rares ou chroniques pour qui la vaccination était recommandée par leur pédiatre ont eu la possibilité de se faire vacciner, après discussion avec leurs parents et leurs médecins*.

Ce bénéfice direct est moins important pour les 12-15 ans en bonne santé, le bénéfice du vaccin se situant alors plutôt dans ses effets indirects : protection des personnes fragiles de son entourage, accès plus facile aux voyages, à des événements… Ces effets sont importants aussi, mais il revient à l’adolescent de les évaluer afin de faire son choix, librement et sans pression ni culpabilisation. Cette démarche de vaccination peut aussi faire l’objet d’une discussion entre l’adolescent et son médecin.

Chez les moins de 12 ans, davantage de données sur l’utilisation des différents vaccins contre la Covid-19 doivent encore être publiées et validées avant de pouvoir se prononcer sur les risques et bénéfices spécifiques.

Et les effets secondaires ?

La plupart des effets secondaires étudiés auprès du public 12-15 ans sont similaires à ceux des plus de 16 ans, à savoir : douleur à l’endroit de l’injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, fièvre et frissons. Des effets secondaires limités dans le temps, connus et qualifié de légers à modérés. De rares** cas de myocardites (inflammation du muscle cardiaque) ont été rapportés, la grande majorité se sont complètement rétablis avec du repos et des soins. Ces cas font l’objet d’études plus approfondies et de surveillance constante pour en comprendre les mécanismes et les détecter rapidement.

Peu de formes graves de la maladie chez les enfants

Quant à la gravité de la maladie pour les enfants, la situation reste rassurante depuis le début de l’épidémie, le Covid-19 en Belgique reste une maladie légère chez les enfants. Il y a peu d’enfants hospitalisés pour une maladie liée à SARS-CoV-2, et même ceux qui sont hospitalisés sont majoritairement peu malades, leurs hospitalisations sont souvent très courtes : les plus jeunes en bonne santé ne sont a priori pas plus à risque de développer des formes graves de la maladie. Les cas sévères et les admissions en soins intensifs en Belgique sont assez rares, et sont moins fréquents qu’aux Etats-Unis selon une enquête belge réalisée par l’HUDERF et l’UZ Gent, couvrant 60% des hôpitaux belges et la période de mars 2020 à février 2021.

La Covid touche majoritairement les adultes, il est bien établi que le facteur de l’âge est déterminant dans le degré de gravité de cette maladie et le risque d’hospitalisation. Des études sont également en cours sur les effets du Covid long, qui se manifeste surtout chez certains adultes gravement touchés par la maladie. Certains adolescents pourraient aussi en souffrir.

Vous avez des questions au sujet de la vaccination ?

Comme pour chaque vaccin, la question centrale est celle de la balance entre les bénéfices individuels et les risques encourus par la personne avec et sans vaccin. Cette balance est essentielle dans le cadre de la réflexion sur la vaccination. Parler ouvertement de la vaccination est important. Il faut aussi être conscients que beaucoup d’informations qui circulent ne sont pas correctes et que les fake news peuvent nous induire en erreur. N’hésitez pas à parler de tout sujet relatif à votre santé, à la santé de votre enfant ou votre ado avec votre pédiatre, votre médecin généraliste ou votre pharmacien. Il existe également des sites web contenant des informations scientifiquement correctes sur la Covid, à retrouver ci-dessous dans « ressources ».

*L’HUDERF n’étant pas un site de vaccination désigné pour le public, seuls les patients hospitalisés répondant aux critères de vaccination et les employés ont pu y être vaccinés.

Le vaccin est accessible pour tous sans convocation si l’adolescent est accompagné d’un parent, dans les centres de vaccination fédéraux. Plus d’informations pour la vaccination avec ou sans rendez-vous ici :

** Pour les garçons de 12 à 17 ans, on peut s’attendre à une fréquence de 66,7 cas / 1 million de secondes doses et 9,8 cas / 1 million après la première dose. Chez les filles de 12 à 17 ans, la fréquence attendue est de 9,1 cas / 1 million après la seconde dose et 1,1 cas / 1 million après la première dose.


|DANS LA PRESSE | Les enfants aussi ont des questions sur la vaccination contre le Covid19 ! 

J’ai moins de 12 ans : pourquoi est-ce que je ne suis pas obligée de faire le vaccin ? Qui décide si je dois faire le vaccin ? Si on fait le vaccin, est-ce qu’on immunisés totalement du Covid ? Pourquoi avons-nous des vaccins obligatoires quand on est petits ? Et pourquoi y a t-il des gens qui ne veulent pas faire le vaccin ?

Pr Pierre Smeesters a participé à l’Interro des enfants, sur le plateau de ‘On n’a pas fini d’en parler’ sur VivaCité – RTBF. A réécouter ici (à partir de 56:40)

On n’a pas fini d’en parler : sur Auvio (rtbf.be)


|RESSOURCES| Informations à propos du Covid et de la vaccination (FR/NL et multilingue)

 

Questions réponses générales sur la vaccination :

FAQ Vaccination Covid | Vaccins Covid Belgique | Réponses Officielles (coronavirus.brussels)

Comment fonctionne le virus Corona et comment fonctionne le vaccin Corona ?

www.covidforkids.info

Mesures COVID actuelles en Belgique, voyages, quarantaines etc (NL/FR/DE/EN)

https://www.info-coronavirus.be/fr/

Mesures COVID actuelles spécifiques à Bruxelles (NL/FR/EN)

https://coronavirus.brussels/?s=mesures+actuelles

Coronalert App (NL/FR/DE/EN) Application gratuite

coronalert.be/fr/

Où se faire tester à Bruxelles (NL/FR/EN)

https://coronavirus.brussels/faq-covid/faq-test-covid/ou-se-faire-tester-a-bruxelles/

La vaccination à Bruxelles ?

www.coronavirus.brussels

Meertalige informatie | Information multilingue | Coronavirus COVID-19 (info-coronavirus.be)

  • NL/FR/DE + langues des signes
  • EUROPE: BG/CS/EN/ES/HU/HR/IT/PL/PT/RO/RU/SH/SK/SL/TR
  • OUTSIDE EUROPE: Berbère/Shqip/RW/LN/SO/SW/አማርኛ/ العربية /հայերեն/ 中文 / ትግርኛ / اردو /мотт нохчийн / پښتو / Український / دری/پارس /עברית/

Vidéos multilingues sur la vaccination :

www.watmag.be  https://dezuidpoortgent.be/wat-mag-vaccin/ De Zuidpoort asbl

Foyer asbl la vaccination en plusieurs langues (par les médiateurs interculturels de Foyer asbl)

 


 

 

 

 

 

 

Confinement(s), Coronavirus & santé mentale : nos patients prennent la plume

Ce jeudi, notre hôpital a reçu la visite du Ministre Fédéral de la Santé, Franck Vandenbroucke, au sein du Service de Pédopsychiatrie. L’occasion pour l’équipe de discuter des dispositifs de prise en charge des enfants et des adolescents à Bruxelles, de l’importance de la prévention et du dépistage des futures mamans fragilisées au sein d’un réseau de prise en charge périnatale, mais aussi d’échanger sur les enjeux de santé mentale de crises et d’urgences des enfants et des adolescents liés à cette pandémie et de relayer notre inquiétude. La table ronde a été suivie d’une visite des unités Parents-Bébé , APPI et de l’unité de pédopsychiatrie. Les patients de l’unité d’hospitalisations ont eu l’opportunité de lire une lettre adressée au ministre.

Monsieur le ministre,

Avant tout, nous vous remercions pour votre visite inattendue, nous sommes tous agréablement surpris de votre venue. Pour cette occasion, nous avons pris le temps de vous rédiger ce texte pour vous faire part de nos pensées et ressentis sur ce confinement.

A l’annonce de la pandémie, beaucoup d’entre nous ont eu peur et nombreux sont ceux qui ont dû rentrer chez eux à cause des mesures d’hygiène. Ceux qui sont restés n’ont pas pu rentrer chez eux pendant les week-end. Certains n’ont pas vu leurs familles pendant des semaines car le droit de visite était interdit ou très limité. Ce fut difficile pour les jeunes, ça a joué sur leurs morals, ils se sentaient plus seuls et plus tristes. Ceux qui étaient à la maison ont également ressentis cette solitude et se sont renfermés sur eux-mêmes.

Au début, il nous était très compliqué de comprendre les mesures d’hygiène imposées par le gouvernement et par l’hôpital. Ici dans l’unité on nous rappelle très souvent qu’il est important de respecter les normes et les gestes barrières.

Mais en vrai c’est très compliqué !!!!!!!!!!!!!!!

Avant nous pouvions jouer dehors maintenant dès qu’on sort on doit porter un masque. Quelle horreur !!!

Depuis cet été ça va quand même mieux on s’est adapté, on s’est habitué. Maintenant on y pense moins grâce aux occupations dans l’unité.

Mais depuis que ça va mieux il y a de plus en plus d’hospitalisations (on est 16 enfants à la place de 15) mais malgré ça la bonne ambiance règne toujours. Plus on est de fous plus on rit.

Mais dans les écoles, surtout humanitaires, les mesures ne semblent pas avoir été bien réfléchies et semblent difficiles à respecter. Par exemple, pour certains d’entre nous,  nous n’avons pas le droit d’être à côté de nos camarades sur un banc mais nous sommes environ 500 dans un réfectoire à peine aéré. Et dans certaines écoles primaires nous devons respecter les 1m50 de distance et nos classes sont séparées dans la cour. Les jeunes ici qui vont à l’école ont un peu peur de ramener le covid-19 dans l’unité. Nous savons que si cela arrivait, le jeune concerné devrait rester dans sa chambre, c’est-à-dire qu’il ne pourrait plus manger avec les autres ou faire des activités, en attendant les résultats du test PCR. En cas de test positif il devra probablement rentrer chez lui ou rester isolé. En réalité, c’est quelque chose qui nous effraie car on aurait peur d’être à nouveau « enfermés » et privés d’amusement et de nos amis.

Même si les restrictions sont toujours aussi difficiles (parce qu’elles n’ont pas beaucoup évolué), nous arrivons à reprendre des forces et à travailler sur nous-même dans le but de bientôt sortir de l’hôpital, en pleine forme, pour continuer à affronter la vie avec le covid-19.

Nous vous remercions, monsieur le ministre, pour l’intérêt que vous accordez à cette belle unité. Nous espérons que cette visite vous aura donné un aperçu de notre quotidien et nous attendons avec impatience la fin prochaine de cette pandémie.

Cordialement,

Léa, Karolina, Cybélia, Iannis, Mine, Noa, Charline, Pauline, Charlie, Goncalo, Maxence, Théo, Louise et Lorena

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La visite en images:

Découvrez la série #Face au Covid : nos équipes ont aussi pris régulièrement la plume !

#FaceAuCovid – Etude : la résilience et la solitude chez les jeunes de 18-25 ans durant le confinement

L’équipe de la Chaire Universitaire ‘Psychiatrie de Transition’ de l’ULB a publié un article scientifique sur les impacts du confinement et de l’isolement social sur la santé mentale des jeunes. L’équipe a analysé les risques et les facteurs de protection, tels que la résilience, la solitude et le contexte social et familial sur leur état de santé mentale. Ces facteurs ont été évalués par la recherche d’une aide professionnelle (accrue), l’utilisation de psychotropes et l’admission dans un service psychiatrique avant et pendant les mesures de confinement. Pas moins de 825 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans en Belgique et en Italie, ont répondu à un questionnaire en ligne pendant le confinement d’avril 2020 dans le contexte de la pandémie COVID-19.

Davantage de troubles déclarés

L’étude a démontré une augmentation des besoins en santé mentale pour cette population de jeunes pendant cette période, chez près de 5 % des participants, après le début de la période du confinement, tant en Belgique qu’en Italie. Ces besoins varient d’un premier contact dans la vie avec un psychologue ou un psychiatre, au début d’un traitement psychotrope ou à l’hospitalisation dans une unité psychiatrique.

Résilience et confiance en soi : les jeunes déjà vulnérables davantage impactés

La résilience et la confiance en ses propres compétences pour faire face à l’adversité varie entre les groupes : elle est moins forte chez les individus faisant déjà appel à des services de santé mentale. Ces résultats pourraient être liés soit à leur détresse psychologique liée à la période de confinement, ou à un éventuel trouble de santé mentale, justifiant l’attitude de recherche d’aide. Approfondir la recherche sur les effets de la pandémie sur l’émergence de problèmes de santé mentale chez les jeunes est indispensable pour mieux comprendre ces mécanismes.

Le soutien des pairs comme facteur de protection contre la souffrance psychologique

L’étude montre également que le soutien des pairs pourrait être mis en avant comme un facteur de protection possible contre la souffrance psychologique pendant les mesures de confinement. Des recherches supplémentaires sur la dynamique du soutien par les pairs en matière de santé mentale doivent être menées à l’avenir, en particulier chez les jeunes.

Tenir compte de la santé mentale des jeunes lors de catastrophes de grande ampleur

La résilience et la solitude sont deux axes majeurs à approfondir pour évaluer comment prévenir la souffrance psychologique et structurer des programmes d’intervention précoce sur la souffrance psychologique lors de catastrophes de grande ampleur. À la lumière d’un risque de nouvelles vagues de contagion COVID-19, la santé mentale des jeunes devrait être fortement prise en compte dans les décisions nationales et internationales incluant d’éventuelles mesures consécutives à l’isolement forcé.

La communication en ligne pour développer l’intervention précoce

La détection de la souffrance psychologique par le biais d’enquêtes en ligne semble aussi être un outil approprié pour évaluer les jeunes adultes à risque, selon le même modèle que la présente étude. L’étude souligne également qu’une intervention précoce est aujourd’hui possible, grâce à la communication synchrone en ligne. Cette génération est particulièrement qualifiée pour utiliser la communication par le web. Ce type de soutien devrait être fortement encouragé pour répondre aux besoins de santé mentale de cette population spécifique pendant l’isolement social.


Référence

Marchini, S, Zaurino, E, Bouziotis, J, Brondino, N, Delvenne, V, Delhaye, M. Study of resilience and loneliness in youth (18–25 years old) during the COVID‐19 pandemic lockdown measures. J Community Psychol. 2020; 1– 13. https://doi.org/10.1002/jcop.22473


A propos de la Chaire « Psychiatrie de Transition dans un Monde en Transition »

La Chaire Universitaire « Psychiatrie de Transition dans un Monde en Transition » de l’ULB, coordonnée par le Pr. Véronique Delvenne, rassemble des équipes de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, de l’Hôpital Erasme, du CHU Brugmann et du Service de Santé Mentale de l’ULB.

L’objectif des équipes impliquées est triple :

  • Mieux comprendre les besoins des jeunes durant la période de leur vie où ils sont les plus fragiles, à la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte ;
  • Pallier à la rupture dans la continuité des soins et de l’accompagnement proposés par les départements cliniques de pédopsychiatrie et de psychiatrie de l’adulte ;
  • Innover dans des soins pour les jeunes adultes, adaptés à leur phase de vie et à l’époque actuelle.

Leur méthode ?

La chaire permet de mener des projets de recherche interdisciplinaires avec un objectif de transposition des résultats sur le terrain, mais aussi de mettre en place un enseignement et un partage des connaissances sur la psychiatrie de transition, un domaine à la croisée des soins en pédopsychiatrie et en psychiatrie adulte. Une approche innovante sur le fond comme sur la forme.

Avec le soutien des Fonds Julie Renson, des Fonds Reine Fabiola et de la Fondation Roi Baudouin.

Communiqué de presse

https://huderf.prezly.com/recherche-action–innovation-pour-mieux-predire-levolution-de-la-sante-mentale-des-adolescents-a-lage-adulte#

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Parents #FaceAuCovid

Cela fait maintenant plusieurs mois que la crise liée au Covid entraîne de nombreux bouleversements dans nos vies et un effort d’adaptation tous les jours. Nos émotions vont dans tous les sens et il est difficile de se projeter dans l’avenir tant l’incertitude est présente. Pour nous protéger, nous devons respecter de nombreuses règles qui nous éloignent les uns des autres. Paradoxalement, cette période nous unit également : nous sommes tous confrontés au même climat ambiant. Ces derniers mois nous ont probablement permis de poser un nouveau regard sur notre quotidien, sur notre vie et certains de ses aspects fondamentaux. Comment surmonter les effets de ce contexte et saisir l’occasion de développer une nouvelle manière d’être ? Nos psychologues proposent quelques exercices pratiques aux parents : pour apprendre à s’écouter, à partager et à se ressourcer. 

1. Temps avec soi-même

Pour y arriver, il est important de pouvoir repérer nos points d’appui, nos ressources personnelles et relationnelles. Prenez une feuille et un crayon et posez-vous ces quelques questions : que savez-vous bien faire dans votre vie quotidienne, sous votre toit, pour vous et pour vos enfants ? Quels sont ces moments de joie partagés avec vos enfants, votre compagne ou compagnon, vos animaux, vos amis ou encore vos collègues ? Ce qui nous fait du bien est ce qui a du sens pour nous, ce qui nous renvoie à l’essentiel, ce qui est juste pour nous. Le réel challenge est de retrouver un équilibre personnel pour ensuite, pouvoir accueillir les questions de nos enfants.

2. Temps partagé avec un proche

Pour poursuivre, nous vous proposons de prendre un temps de partage avec quelqu’un de proche. Echangez autour des questions que nous venons d’évoquer afin de mettre en mots vos ressources comme vos qualités, vos facilités, vos moments de plaisir. Laissez cette personne privilégiée vous tendre un miroir où vous reconnaîtrez vos traits, vos forces et votre style.

3. Se ressourcer, oui mais comment ?

Ce contexte a de nombreuses répercussions sur notre quotidien. Notre rythme de vie s’est vu chamboulé (plus lent pour certains, plus rapide pour d’autres) ! Nous devons parfois assumer de nouvelles fonctions pour nos enfants comme l’école à domicile, la présence quotidienne de nos enfants, etc. Au même moment, nous devons nous adapter à de nouvelles obligations professionnelles comme le télétravail et les visio-conférences.

Certains aspects de notre quotidien peuvent être positifs et nous offrir la possibilité de ralentir le rythme. D’autres, au contraire, sont susceptibles de nous ajouter une charge supplémentaire. Les exigences personnelles, familiales et professionnelles se multipliant, nous sommes parfois envahis par un sentiment de vertige. Si ce déséquilibre était déjà présent avant, il est d’autant plus criant en cette période délicate. Comment retrouver un équilibre entre temps individuel, responsabilités sociales et familiales ? Comment adapter son rythme à ces nouvelles exigences ?

Il n’y a pas de recette miracle mais nous pouvons toute fois stimuler nos capacités d’adaptation. Par exemple, tout d’abord en accueillant ces émotions et en s’écoutant.

Dès lors, nous vous proposons de prendre du temps pour ressentir ce qui se passe dans votre corps, être à l’écoute de vos émotions et de vos pensées. Nous vous invitons à faire votre météo intérieure.

Si vous ressentez un trop plein, c’est peut-être le moment de reconnaître vos limites et de mettre en place vos priorités. Ce déséquilibre peut être une invitation au changement. Est-il temps de construire progressivement une nouvelle organisation en faisant le tri de ce qui fonctionne et de ce qui est plus problématique ? La souplesse et l’adaptabilité sont ici de mise. N’oubliez pas que les possibilités qui s’ouvrent à vous sont nombreuses !

Nous souhaitons partager avec vous quelques ressources. Parmi celles-ci, il y a les activités du « quotidien » qui sont propices au rapprochement, au partage. L’idée est de se laisser aller à découvrir du nouveau dans le connu, réinvestir différemment notre routine « d’avant ». Puis, il y a les activités loisirs – plaisirs à découvrir ou redécouvrir. Les activités familiales peuvent être pensées ensemble en fonction des possibilités, de l’âge et de la maturité de vos enfants.

Faites également l’exercice : quelles sont vos activités du quotidien propices au rapprochement ? 

Bref! Ce qui nous fait du bien est souvent réalisé avec talent !

Cette liste ne saurait être exhaustive, heureusement ! Certaines peuvent paraître évidentes mais ce temps de crise nous reconnecte à l’essentiel. Libre à vous d’en retirer une éventuelle inspiration afin de soutenir et développer votre potentiel créatif.

4. En guise de conclusion…

Enfin, prenez un moment pour penser à une période difficile que vous avez traversé. Visualisez les ressources personnelles, relationnelles et environnementales qui vous ont permis de faire face aux événements. Identifiez ce que vous feriez aujourd’hui autrement, au regard de ce qui vous semble désormais essentiel, avec le recul. L’objectif est de mettre en évidence vos capacités de résilience et de créativité qu’une situation de contrainte forte aura pu venir solliciter en vous. Cette mémoire nous rappelle de quoi nous sommes capables face aux situations difficiles.


Des ressources pour prévenir le burn-out parental existent ! N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour vous aider sur le plan individuel. 

Votre enfant rencontre des difficultés ? Vous avez besoin de soutien ? Nos psychologues et pédopsychiatres sont à votre écoute.

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A retrouver aussi sur ce blog : tout plein de ressources pour comprendre et accompagner les émotions vos enfants.

 

FaceAuCovid#11 : (Dé)confinement – conseils pratiques & ressources psy pour parents et enfants !

Vous vous posez de nombreuses questions sur l’impact du (dé)confinement ou le retour à l’école de votre enfant ? C’est légitime !

Que vous prévoyez ou non un retour en classe pour vos enfants, il est important de savoir ce dont les enfants ont besoin.

L’équipe des psychologues de l’Hôpital des Enfants vous donne ses meilleurs conseils pratiques et différentes ressources psy dans une brochure spécialement dédiée.

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Une question à propos de la santé de votre enfant ? Parlez-en avec un médecin !

 

FaceAuCovid#10 : Le sommeil des enfants pendant le confinement

Le sommeil des enfants a quelque peu changé depuis le début du confinement. Entre les veillées tardives, les difficultés à s’endormir ou les sommeils agités, les experts affirment que le confinement joue un rôle important sur la dégradation de la qualité du sommeil. Voici les conseils et les recommandations de notre spécialiste du sommeil, le Dr Sonia Scaillet.

La perte des repères et de la routine quotidienne sont les raisons principales de ce dérèglement du sommeil. Les enfants ne suivent plus un rythme de vie basé sur l’école, ce qui explique parfois leur agitation ou leur difficulté à s’endormir.

Les écrans

Trouver des nouvelles activités à faire avec les enfants peut s’avérer être une tâche difficile pour les parents qui peuvent arriver rapidement à court d’inspiration. Les enfants passent alors plus de temps devant les écrans de télévision, d’ordinateur, de tablette ou de smartphone.

Avant d’aller dormir, il est également conseillé aux parents de ne pas autoriser les écrans aux enfants. Le mieux serait qu’ils n’y soient pas exposés au moins 2 heures avant d’aller dormir. Les adolescents, cela peut être plus compliqué. Il est conseillé d’éteindre son téléphone au minimum 30 minutes avant de se coucher.

L’anxiété des parents

Cette période assez particulière peut apporter de l’anxiété dans certains foyers. Dès leur plus jeune âge, les enfants ressentent lorsque leurs parents sont inquiets ou stressés. L’anxiété du foyer peut également affecter la qualité du sommeil.

Garder le même rythme et les mêmes pratiques qu’avant

Il est important pour les parents de veiller à garder les mêmes habitudes qu’avant la période de confinement. Les parents doivent s’assurer que leurs enfants se couchent aux mêmes heures que s’ils avaient école le lendemain. S’ils avaient aussi pour habitude de raconter une histoire, il faut s’assurer de continuer cette pratique afin d’apaiser son enfant et de faciliter son endormissement.

Les enfants peuvent présenter des signes de fatigue s’ils manquent de sommeil (beaucoup bailler, se frotter les yeux ou les oreilles, avoir des cernes, etc.). Il est important pour les parents d’être attentif à cela. Le nombre idéal d’heures de sommeil varie en fonction de l’âge de l’enfant. Un enfant de moins de 10 ans aura besoin de dormir entre 9 et 11 heures par nuit alors que pour un adolescent, le nombre tournera autour des 9 heures.

Les adolescents peuvent estimer ne pas avoir besoin de dormir tôt et auront alors tendance à rester réveillés très tard la nuit. Ils vont, par conséquent, également se lever tard le matin et toute leur journée sera décalée. Nous conseillons aux parents de négocier avec leurs ados sur une tranche horaire pour le coucher (par exemple, entre 22h et 23h30) et une heure limite pour le lever (maximum 10h).

Une chambre au frais

Notre corps produit naturellement la mélatonine lorsque nous sommes plongés dans le noir. Il s’agit de l’hormone qui permet notre endormissement. Lorsque cette hormone atteint son pic, on ressent de la fatigue et on a envie d’aller se coucher.

Il est conseillé d’aérer la chambre afin d’avoir un sommeil de qualité. S’il fait trop chaud dans la chambre, l’air sera sec et l’enfant pourrait boucher les muqueuse et irriter le nez. L’idéal serait de ne pas dépasser les 18° dans la pièce.

Merci au Dr Sonia Scaillet pour ces précieux conseils.

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Des questions sur la santé de votre enfant ? Parlez-en avec votre médecin de famille ou votre pédiatre !

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FaceAuCovid#8 : « Mon jour préféré après mon anniversaire c’est le jour de la rentrée des classes »

Voici les mots hautement symboliques qu’une petite fille de 10 ans a glissés à son papa un soir au moment d’aller dormir… Oui, le confinement est long, très long, y compris pour les enfants… mais écoute-t-on seulement leur voix lorsqu’ils l’expriment ? A l’heure où le déconfinement progressif prend forme qu’en est-il des enfants ?

Nous faisons le constat que, même si on parle beaucoup d’eux, dans les faits les enfants sont les oubliés du déconfinement. La plupart d’entre eux ne pourront pas rentrer à l’école avant septembre. Mais alors qu’y a-t-il de prévu pour eux ? Quel est le plan B ?

Nous souhaitons mettre en avant leurs intérêts et leurs droits.

Il n’y a pour nous aucune raison médicale valable pour exclure plus longtemps les enfants de la collectivité.

Ils ne sont pas les super-transmetteurs présumés comme dans la grippe.

Les données disponibles à ce jour convergent pour mettre en avant que la majorité des enfants infectés l’ont été au contact avec un adulte positif pour le Covid.

En cas d’infection les précautions seront identiques à celles du reste de la société. Un enfant malade devra immédiatement être exclu de la collectivité. Il sera testé et si le test est positif il sera mis en quatorzaine avec sa famille.

Personne ne veut voir son enfant malade et tout le monde souhaite voir son enfant s’épanouir et progresser dans ses apprentissages. Bien sûr, le risque zéro n’existe pas. Mais si nous pensons la société comme un système global respectant tous les individus, y compris les enfants, ce petit risque est nécessaire pour le bien de tous.

Au Danemark la réouverture des écoles n’a pas entrainé une recrudescence de cas plus de 4 semaines après la reprise.

Par ailleurs les enfants sont très peu infectés et quand ils sont atteints par le virus ils sont peu malades dans la très grande majorité des cas. Les formes graves sont très rares, bien moins fréquentes qu’en cas de bronchiolite ou de grippe par exemple. Certains enfants ont présenté le syndrome de Kawasaki (un tableau clinique avec inflammation importante) dans les contrées touchées par le virus, mais cela reste très rare et une surveillance étroite est en place. Les pédiatres connaissent bien cette maladie, un traitement existe et le pronostic est favorable si le diagnostic est posé de façon précoce.

Donc en toute logique ce sont les enfants qui devraient être les premiers à être déconfinés.

Permettre aux enfants de retourner à l’école et en collectivité est indispensable pour éviter des effets collatéraux. L’école, outre son rôle pédagogique et social, offre un environnement qui permet de détecter les signes de souffrance physique et psychologique de certains enfants.

Le confinement creuse les inégalités avec un risque accru de négligence, de maltraitance et de manque de surveillance pouvant résulter en une augmentation des accidents domestiques. Nous constatons également plus de troubles du sommeil, d’anxiété et de pertes de repère pouvant être préjudiciables pour l’enfant et son développement. L’usage prolongé des écrans encore accentué par le confinement a par ailleurs un effet délétère qui n’est plus à démontrer.

D’autres avantages comme la cantine gratuite dans certaines écoles sont des éléments importants à mettre dans la balance pour les familles les plus défavorisées. Priver les enfants de cette possibilité supplémentaire d’accès à une alimentation équilibrée constitue une autre atteinte à leurs besoins de base.

Restons positifs et pragmatiques

Pour ceux qui auront la possibilité de retourner en collectivité, nous insistons pour que ce retour puisse se faire dans des conditions sereines et bienveillantes. Des mesures de protection excessives comme le refus aux enfants de jouer entre eux, la suppression des aires de jeux, ou s’abstenir de réconforter un enfant, ne sont pas basées sur une évidence et pourraient déboucher sur des situations anxiogènes pour l’enfant, les professeurs et les parents.

L’enfant doit pouvoir évoluer, interagir et jouer normalement.

Nous faisons confiance aux enseignants mais aussi aux enfants, qui doivent être pleinement acteurs de cette nouvelle vie à l’école, pour être créatifs et trouver le juste équilibre entre les mesures barrières et d’hygiène nécessaires et l’harmonie du vivre ensemble. Les mesures essentielles recommandées sont le lavage régulier des mains et l’organisation de classes plus petites (bulles) sans interdire le contact. L’OMS insiste sur le fait que les enfants peuvent être les meilleurs ambassadeurs en termes de mesures d’hygiène et qu’ils doivent être positivement encouragés dans ce sens. Nous insistons également sur le rôle important des parents dans le respect des consignes de sécurité en particulier en rue et à l’entrée des écoles.

Enfin, nous rappelons aux parents l’importance du suivi médical habituel de leurs enfants

et de la poursuite de la vaccination. Il faut impérativement éviter que la pandémie à COVID-19 entraine une recrudescence de rougeole, de méningite ou de coqueluche (bien plus dangereuses pour l’enfant que le Covid) en rapport avec un retard vaccinal. Un rattrapage vaccinal doit donc être organisé dès que possible pour éviter l’éclosion future d’épidémies. Une interruption du suivi classique peut aussi retarder le diagnostic de certains problèmes médicaux.

En conclusion nous faisons la demande expresse aux autorités de donner un signal fort pour que la situation de l’enfant soit mise au centre du débat afin que leurs droits fondamentaux soient respectés.

  1. Dimitri Van der Linden, pédiatre infectiologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc
  2. Petra Schelstraete, pédiatre infectiologue, hôpital universitaire de Gand
  3. Marc Raes, président de la Société Belge de Pédiatrie
  4. Tyl Jonckeers, président de l’association professionnelle belge des pédiatres
  5. Pierre Philippet, président du Groupement Belge des Pédiatres de langue Française
  6. An Bael, présidente du Vlaamse Vereniging voor Kindergeneeskunde
  7. Georges Casimir, président de l’ Académie Belge de Pédiatrie
  8. Ann De Guchtenaere, secrétaire générale du European Academy of Paediatrics
  9. Marie Christine Seghaye, chef de service de pédiatrie, CHU Liège
  10. Stéphane Moniotte, chef de département de pédiatrie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  11. Pierre Smeesters, infectiologue pédiatre, chef de département de pédiatrie, Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola
  12. Anne Tilmanne, pédiatre infectiologue et hygiéniste, Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola
  13. Julie Frère, pédiatre infectiologue, CHU Liège
  14. Marc Hainaut, pédiatre infectiologue, CHU Saint-Pierre
  15. Marianne Michel, vice-présidente de l’association professionnelle belge des pédiatres
  16. Gunnar Buyse, chef de département de pédiatrie, Hôpital Universitaire de Louvain (KULeuven)
  17. Stijn Verhulst, chef de service de pédiatrie, Hôpital Universitaire d’Anvers
  18. François Vermeulen, pneumologie et infectiologie pédiatrique, Hôpital Universaire de Louvain (KULeuven)
  19. Daan Van Brusselen, Pédiatrie Tropicale, Hôpitaux GZA, Anvers
  20. Herman Goossens, professeur de Microbiologie, Université d’Anvers
  21. Pierre Van Damme, professeur à l’Université d’Anvers, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé
  22. Koen Vanden Driessche, infectiologue pédiatre, hôpital universitaire d’Anvers
  23. Els Duval, chef de service des soins intensifs pédiatriques, hôpital universitaire d’Anvers
  24. Siel Daelemans, pneumologie pédiatrique, UZ Brussel
  25. Luc Cornette, néonatologie, AZ Sint-Jan
  26. Françoise Smets, doyenne de la Faculté de Médecine, UCLouvain
  27. Sabine Van Daele, chef de service de pédiatrie, UZGent
  28. Annick Covents, pédiatre, St Nicolas
  29. Bénédicte Van Grambezen, néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  30. Ana Onnela, néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  31. An Van Damme, hématologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  32. Nathalie Godefroid, néphrologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  33. David Tuerlinckx, chef de service de pédiatrie, CHU Dinant -Godinne, UCL Namur
  34. Olga Chatzis, pédiatre infectiologue, Cliniques universitaires Saint-Luc
  35. Tessa Goetghebuer, pédiatre, CHU Saint-Pierre et conseillère pédiatre ONE Bruxelles
  36. Catheline Hocq, néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  37. Pierre Maton, néonatologie, CHC-Groupe santé- Montlegia
  38. Cécile Boulanger, hémato-oncologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  39. Etienne Sokal, gastro-entéro-hépatologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  40. Xavier Stephenne, gastro-entéro-hépatologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  41. Jean-Philippe Stalens, chef de service de pédiatrie, Centre Hospitalier de Wallonie Picarde
  42. Elisabeth Rebuffat, chef de service de pédiatrie, CHU Saint-Pierre
  43. Patricia Carlier, pédiatre en pratique privée
  44. Valérie Vandresse, pédiatre en pratique privée
  45. Michèle Loop, pédiatre en pratique privée
  46. Nathalie Debroux, pédiatre en pratique privée
  47. Vanessa Largent, pédiatre en pratique privée
  48. Sybille Andries, pédiatre en pratique privée
  49. Françoise Weerts, pédiatre
  50. Catherine Barrea, cardiopédiatre, Cliniques universitaires Saint-Luc
  51. Thierry Sluysmans, chef de service de cardiologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  52. Dominique Hermans, chef de service de pédiatrie générale, Cliniques universitaires Saint-Luc
  53. Diane Stroobant, pédiatre infectiologue, Grand Hôpital de Charleroi
  54. Thierry Detaille, soins intensifs pédiatriques, Cliniques universitaires Saint-Luc
  55. Stephan Clément de Cléty, soins intensifs pédiatriques, Cliniques universitaires Saint-Luc
  56. Bénédicte Brichard, chef de service d’hématologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  57. Nadegda Ranguelov, néphrologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  58. Annelise Bruwier, pédiatre hématologue, Grand Hôpital de Charleroi
  59. Olivier Danhaive, chef de service de néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  60. Benoit Brasseur, pédiatre infectiologue, clinique Saint-Pierre Ottignies
  61. Christiane Vermylen, professeur émérite de pédiatrie, UCLouvain
  62. Jack Levy, professeur émérite de pédiatrie, CHU Saint-Pierre
  63. Fiammetta Piersigilli, néonatologie, Cliniques universitaires Saint-Luc
  64. Caroline Dolieslager, présidente de la société flamande des infirmiers specialisés en Pédiatrie et Néonatologie (VVKV)
  65. Tom Luyckx, infirmier en chef spécialisé en Pédiatrie Centre en réhabilitation Pulderbos
  66. Jeroen Verlinden, infirmier spécialisé en Pédiatrie; coordinateur KinderThuisZorg et Kindzorgtraject
  67. Jordaan Pollet, infirmier spécialisé, Association des Infirmiers Spécialisés en Pédiatrie et Néonatologie
  68. Catherine Wanty, pédiatre gastro-entérologue, Grand Hôpital de Charleroi
  69. Jean-Jacques De Bruycker, rhumatologie et immunologie pédiatrique, CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada
  70. Alec Aeby, neurologie pédiatrique, Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola
  71. Armand Biver, chef de service de pédiatrie, Centre Hospitalier Luxembourg
  72. Anne Mostaert, pédiatre néonatologue, CHR Namur
  73. Philippe Cuvelier, pneumo-allergologie pédiatrique, CHIREC-Delta
  74. Laurie Lecomte, pédiatre infectiologue, hôpital de Jolimont
  75. Silvia Berardis, pneumopédiatrie et mucoviscidose, Cliniques universitaires Saint-Luc
  76. Christophe Vô, cardiologie pédiatrique, Cliniques universitaires Saint-Luc
  77. Laurence Dedeken, hémato-oncologie pédiatrique, HUDERF
  78. Levi Hoste, immunologie pédiatrique, UZGent
  79. Anneliese Dussart, néonatologie, CHU Tivoli, La Louvière
  80. Alice Ferster, hémato-oncologie pédiatrique, HUDERF
  81. Anne Johansson, néonatologie, HUDERF
  82. Saskia Vande Velde, gastro-entérologue pédiatre, UZGent
  83. Kristien Kamoen, pédiatre, coordinatrice du conseil d’administration de l’Association flamande de pédiatrie
  84. Quoc Le Phy, HIS Etterbeek-Ixelles
  85. Hilde Van Hauthem, pédiatre, Sint-Maria, Halle
  86. Chantal Dangoisse, dermatologue pédiatrique, HUDERF
  87. Catherine Heijmans, Chef de service de pédiatrie Centre Hopitalier de Jolimont, hématologue HUDERF
  88. Anne Monier, neuro-pédiatre, HUDERF
  89. Christine Quentin, pédiatre, HUDERF
  90. Bertrand Richert, Faculté de Médecine et FSM
  91. Inge Roggen, pédiatre, HUDERF
  92. Sonia Scaillet, pédiatre, HUDERF
  93. Ingrid Thomas, pédiatre, CHU A. Paré, Mons
  94. Françoise Vermeulen, chef de service de pédiatrie, Hôpital Erasme
  95. Valentine Weber, pédiatre, HUDERF
  96. Christine Devalck, pédiatre, HUDERF
  97. Cynthia Prigogine, pédiatre, HUDERF
  98. Nathalie Berneim, HUDERF
  99. Laurence Goffin, pédiatre, HUDERF/Chirec Delta
  100. Véronique Delvenne, pédo-psychiatre, HUDERF
  101. Eric Cavatorta, CHU Marie-Curie, Charleroi
  102. Karin Mathe, pédiatre, CHU Brugmann
  103. Hughes Dessy, pédiatre, HUDERF
  104. José Groswasser, pédiatre, HUDERF
  105. Mouna Al Husni AL Keilani, HUDERF
  106. Corinne De Laet, pédiatre, HUDERF
  107. Christine Versteegh, pédiatre, Chirec Braine-L’Alleud
  108. Thierry Schurmans, pédiatre, HUDERF et CHU Liège
  109. Sophie Lhoir, HUDERF
  110. Erika Boros, pédiatre, HUDERF
  111. Aurélie Empain, pédiatre, HUDERF
  112. Justine Van Gaver, pédiatre, HUDERF
  113. Benedetta Chiodini, pédiatre, HUDERF
  114. Abdel Kanfaoui, pédiatre, HUDERF
  115. Nicolas Lefevre, pédiatre, HUDERF
  116. Pascal Perlot, pédiatre, HUDERF
  117. Jean-Christophe Beghin, pneumologie pédiatrie, HUDERF
  118. Christine Fonteyne, soins palliatifs pédiatriques, HUDERF
  119. Céline Mignon, infectiologue pédiatre, HUDERF
  120. Elise Hennaut, pédiatre, HUDERF
  121. Anissa Messaaoui, pédiatre, HUDERF
  122. Brigitte Adams, pédiatre, HUDERF
  123. Nicolas Arribard, pédiatre, HUDERF
  124. Anna Bruscaglia, pédiatre, HUDERF
  125. Laura Slegers, pédiatre, HUDERF
  126. Caroline Bossicard, pédiatrie générale, HUDERF
  127. Anouk De Ganseman, HUDERF
  128. Sylvie Tenoutasse, pédiatre, HUDERF
  129. Diane Franck, chirurgienne pédiatrique, HUDERF
  130. Cécile Brachet, pédiatre, HUDERF
  131. Sophie Blumental, pédiatre infectiologue, HUDERF
  132. Isabelle Dagneaux, Chercheure au Centre de recherche en Bioéthique UNamur
  133. Paloma Carrillo-Santisteve, médecin épidemiologiste
  134. Roberta Cilio, neuropédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  135. Astrid Haenecour, pédiatrie, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  136. Bouchra El M’Kaddem, neuropédiatre Cliniques Universitaires Saint-Luc
  137. Laurent Houtekie, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  138. Christophe Goubau, pédiatre pneumologue, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  139. Maëlle de Ville de Goyet, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  140. Emilien Derycke, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  141. Laetitia Vanhoutte, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  142. Stéphanie Paquay, neuropédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  143. Marie-Cécile Nassogne, neuropédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  144. Bénédicte Michel, pédiatre néonatologue, CHIREC Delta
  145. Emeline Bequet, pédiatre, CHU CHR Liège
  146. Marie-Laura Godet, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  147. Georges De Bilderling, pédiatre, CHR Namur
  148. Ariel de Selys Longchamps, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles, Clinique Gabrielle Uccle
  149. Allison Gilis, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  150. Julia Cornet, pédiatre, Cliniques de l’Europe – St-Michel
  151. Aude Helsmoortel, pédiatre néonatologue, CHIREC Delta
  152. Marc Hannesse, pédiatre en pratique privée
  153. Françoise Delmelle, neuropédiatre, CHWAPI Tournai
  154. Annick Sauvage, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Ste-Elisabeth
  155. Anne Wintgens, psychiatre infanto-juvénile, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  156. Claire de Halleux, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  157. Ludivine Hougardy, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce, Gosselies
  158. Sophie Lambert, pédiatre, CHC Montlégia, Liège
  159. Cyrielle Gobert, neuropédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  160. Céline Ridremont, pédiatre néonatologue, CHIREC Delta
  161. Nicolas Delvaux, pédiatre, CHU Charleroi – Marie Curie
  162. Antoine Bachy, pédiatre néonatologue, Grand Hôpital de Charleroi
  163. Sybille de Montpellier, pédiatre en pratique privée
  164. Bernadette Dejong, pédiatre en pratique privée
  165. Aurélie Lievens, pédiatre, CHR Namur
  166. Christine Bonnier, neuropédiatre, Centre neurologique William Lennox
  167. Christine de Montpellier, pédiatre en pratique privée
  168. Harold du Roy de Blicquy, pédiatre en pratique privée
  169. Virginie Schellekens, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Saint-Michel
  170. Chryssoula Panagiotaraki, pédiatre, CHIREC Delta & en pratique privée
  171. Marie Jossart, pédiatre en pratique privée
  172. Julie Peeters, pédiatre, CH Jolimont
  173. Chloé Brunelle, pédiatre, CHWAPI Tournai
  174. Gaëlle Van De Poel, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  175. Sophie Merckx, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  176. Louis Alexandre Zeligzon, pédiatre, CHU Brugmann et en pratique privée
  177. Yaël Weinblaum, pédiatre, CHIREC Delta
  178. Christelle Berce, pédiatre, CHU Charleroi – Marie Curie
  179. Nathalie Blavier, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  180. Géraldine Gilbert, neuropédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  181. Justine Pêtre, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  182. Olivier Robaux, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  183. Emmanuel de Becker, psychiatre infanto-juvénile, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  184. Imezzia Giovinazzo, pédiatre en pratique privée
  185. Thérèse Delattre, pédiatre retraitée, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  186. Laurence Pratte, pédiatre, Clinique Saint-Pierre Ottignies
  187. Sophie Gerard, neuropédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  188. Nathalie Mercier, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  189. Laura Dikuta Mayaula, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  190. David Weynants, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  191. Thierry Hecquet, pédiatre en pratique privée
  192. Emmanuelle Gueulette, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  193. Zoé Van Lier, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  194. Sophie Symann, psychiatre infanto-juvénile, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  195. Delphine Jacobs, psychiatre infanto-juvénile, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  196. Julien Mergen, pédiatre, Clinique Saint-Pierre Ottignies
  197. Yolande de Hemptinne, neuropédiatre en pratique privée
  198. Katarzyna Zakrzewska Jagiello, pédiatre en pratique privée
  199. Baudouin Petit, pédiatre en pratique privée
  200. Marion Depermentier, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  201. Violaine Somville, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  202. Angélique Lhomme, pédiatre en pratique privée
  203. Nadia Zarrouk, cardiopédiatre, CHWAPI Tournai
  204. Solange Béatrice Kouo Epa, pédiatre en pratique privée
  205. Bénédicte Mondovits, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  206. Tharcisse Nsengiyumva, pédiatre, CHIREC Delta et pratique privée
  207. Pauline Filaine, pédiatre
  208. Grégory Delannoy, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  209. Marie Deprez, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  210. Jean Goffaux, pédiatre en pratique privée
  211. Catherine Denoncin, pédiatre, VIVALIA Arlon
  212. Nathalie Albrecht, pédiatre, Centre Hospitalier Reine Astrid Malmédy
  213. Emilie Nicolaï, neuropédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  214. Elisabeth Henrion, pédiatre néonatologue, Chef de Service de Néonatologie, CHR de Namur
  215. Anne-Sophie Truant, pédiatre néonatologue, CHR de Namur
  216. Ludovic Legros, pédiatre, CHR de Namur
  217. Valérie Gillet, neuropédiatre, CHC Montlegia Liège
  218. Pascaline Boes, pédiatre en pratique privée
  219. Coralie Steisel, pédiatre en pratique privée
  220. Nathalie Dujardin, pédiatre en pratique privée
  221. Agnese Vicari, pédiatre, CHU Charleroi – Marie Curie
  222. Chantal Lecart, pédiatre néonatologue, Grand Hôpital de Charleroi
  223. Douchka Peyra, pédiatre en pratique privée
  224. Valérie Leclercq, pédiatre en pratique privée
  225. Catheline Hocq, pédiatre néonatologue, pédiatre, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  226. Christine Halut, pédiatre, CHR de Namur
  227. Jean Vanclaire, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  228. Cécile Dunga, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Ste-Elisabeth
  229. Brigitte Henrot, pédiatre en pratique privée
  230. François Leclercq, pédiatre cardiopédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  231. Virginie de Halleux, pédiatre néonatologue, CHR La Citadelle
  232. Elena Bradatan, pédiatre, CHR de Namur
  233. Michel Maka, pédiatre, Centre Hospitalier du Grand Hornu – EpiCURA
  234. Leentje Peetermans, pédiatre néonatologue, Cliniques Universitaires Saint-Luc
  235. Mathieu Thimmesch, pédiatre pneumologue, CHC Montlégia Liège
  236. Amaury de Meurichy, pédiatre, Clinique Notre Dame de Grâce Gosselies
  237. Nathalie Hemelsoet, pédiatrie, Chef de Service, Grand Hôpital de Charleroi
  238. Alexandre Targnion, pédiatrie, Grand Hôpital de Charleroi
  239. Hélène Hariga, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  240. Viviane Goldberg, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  241. Mahaut de Crombrugghe, pédiatre, Clinique St-Jean Bruxelles
  242. Donatienne Lagae, pédiatre néonatologue, Grand Hôpital de Charleroi
  243. Thierry Mouraux, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  244. Philippe Lannoo, pédiatre en pratique privée
  245. Simon Vandergugten, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  246. Jean Evrard, pédiatrie, CHR de Namur
  247. Anaïs Wojcik, pédiatre en pratique privée
  248. Carole Olive, pédiatre, CHIREC Delta
  249. Claire Vandenbergh, pédiatre, CHR de Namur
  250. Vincent Cassart, pédiatre néonatologue, Grand Hôpital de Charleroi
  251. Didier Lebrun, pédiatre en pratique privée
  252. Jerry Cousin, pédiatre, Grand Hôpital de Charleroi
  253. Maryline Mattot, pédiatre en pratique privée
  254. Priscilla Jijon Morantes, pédiatre, CHR de Mouscron
  255. Caroline De Vreese, Médecin scolaire au centre PSE d’Ixelles
  256. Marie-Thérèse Dequevy, pédiatre en pratique privée
  257. Marie-Paule Guillaume, pédiatre, CH Jolimont
  258. Marie Van Schaftingen, pédiatre retraitée
  259. Lutty Kaïmba Mumba, pédiatre, VIVALIA, Hôpital d’Arlon
  260. Anne-Catherine Gillot, pédiatre, Clinique St-Jean et pratique privée
  261. Nathalie Sannikoff, pédiatre en pratique privée
  262. Marguerite Landsberg, pédiatre responsable des crèches communales d’Uccle
  263. Sara Peeters, pédiatrie en pratique privée
  264. Isabelle Loeckx, cardiopédiatre, CHC Montlégia Liège
  265. Marie-Françoise Dresse, pédiatre, CHU Liège
  266. Emmanuelle Carlier, pédiatre en pratique privée
  267. Eva Latus, pédiatre, Hôpital St- Nicolas, Eupen
  268. Natacha Cortisse, pédiatre, Hôpital St- Nicolas, Eupen
  269. Susanna Kreitz, pédiatre, Hôpital St- Nicolas, Eupen
  270. Joanna Merckx, pédiatre infectiologue et épidémiologiste, Université McGill, Montréal
  271. Sabine Jespers, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  272. Nathalie Dejonge, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  273. Laurence Dubois, pédiatre en pratique privée
  274. Baudouin De Bont, pédiatre, CH Jolimont
  275. Clément Israël, pédiatre en pratique privée
  276. Didier Moulin, professeur émérite de pédiatrie, UCLouvain
  277. Marc Maes, professeur émérite de pédiatrie, UCLouvain
  278. Gaston Verellen, professeur émérite de pédiatrie, UCLouvain
  279. Christine Verellen, professeure émérite, généticienne, UCLouvain
  280. Olivier Gilliaux, rhumatologie pédiatrique, CHU Charleroi – Marie Curie
  281. Véronique Maes, pédiatre générale, Clinique Notre-Dame de Grâce, Gosselies
  282. Marie-Sophie Kupper, pneumopédiatre, Clinique Notre-Dame de Grâce, Gosselies
  283. Frédéric Motte, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Ste-Elisabeth
  284. Cécile de Montpellier, pédiatre en pratique privée
  285. Lucie Rouffiange, pédiatrie, CHC Montlégia Liège
  286. Frédéric Piérard, pédiatre pneumologue, CHC Montlégia Liège
  287. Christine Coremans, cardiopédiatre, CHC Montlegia Liège
  288. Vincent Bernier, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  289. Caroline Champagne, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  290. Françoise Mascart, cardiopédiatre, CHC Montlégia Liège
  291. André Mulder, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  292. Pierre Demaret, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  293. Stéphanie Colinet, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  294. René Stevens, neuropédiatre, CHC Montlégia Liège
  295. Charline Morgenthal, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  296. Anne Vervoort, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  297. Caroline Genin, pédiatre infectiologue, CHC Montlégia Liège
  298. Tifenn Carichon, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  299. Marie Messens, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  300. Nicole Seret, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  301. Claudie Rensonnet, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  302. Hélène André, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  303. Marine Creuven, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  304. Iolaine Nuyts, pédiatre, CHC Montlégiat Liège
  305. Caroline Dadoumont, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  306. Maïté Dagnélie, pédiatre, Cliniques de l’Europe – Saint-Michel
  307. Larissa Tomme, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège.
  308. Sophie Smeets, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  309. Arnaud Marguglio, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  310. Nathalie Kreins, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  311. Marie Hoyoux, pédiatrie, CHR La Citadelle
  312. Catherine Pieltain, pédiatre néonatologue,CHU Liège
  313. Adeline Van Rymenam, pédiatre, CHU Liège
  314. Véronique Thiry, pédiatre, CHC Montlégia, Liège
  315. Jean-Paul Sacré, pédiatre, CHU Liège Notre Dame des Bruyères
  316. Amaury Brever, pédiatre, CHU Liège
  317. Marie-Pierre Soumoy, pédiatre, Cliniques de l’Europe – St-Michel
  318. Laurent Servais, pédiatre, CHU Liège
  319. Françoise Dominé, pédiatre, CHU Liège
  320. Françoise Hoyoux, pédiatrie, CHR Namur
  321. Delphine Smal, pédiatre, CHR Namur
  322. Mélanie Léonard, pédiatre, CHU Liège
  323. Annabelle Lefevre, pédiatre, CHU Liège
  324. Marie Hoyoux, pédiatre, CHU Liège
  325. Sandra Pannizzotto, pédiatre, CHU Liège
  326. Véronique Schmitz, pédiatre, CHU Liège
  327. Marie Pierre Mohring, pédiatre, CHU Liège
  328. Laura Kasongo, pédiatre, CHU Liège
  329. Anastasia Anthopoulou, pédiatre, CHU Liège
  330. Françoise Ravet, pédiatre, CHU Liège
  331. Marylène Nguyen, Pédiatre, CHR de la Citadelle de Liège
  332. Marion Delbos, pédiatre, CHU Liège
  333. Véronique Heinrichs,  pédiatre, CHU Liège
  334. Marie-Christine Lebrethon, pédiatre, CHU de Liège
  335. Mariane Saliba, pédiatre, CHU Liège
  336. Valérie Domken, pédiatre, CHU Liège
  337. Aurore Daron, neuropédiatre, CHU Liège
  338. Julie Longton, pédiatre, CHU Liège
  339. Jean-Yves Hayez, professeur émérite de pédopsychiatrie, UCLouvain
  340. Marie-Agnès Hayez, pédiatre en pratique privée
  341. Sandra Eiras Da Silva, cardiopédiatre, CHC Montlégia Liège
  342. Caroline Lefebvre, pédiatre néonatologie, CHU Liège
  343. Emilie Poitoux, pédiatre hôpital de Nivelles groupe Jolimont
  344. Élodie Strebelle , CHU Tivoli, neonatologie.
  345. Thierry Van Pachterbeke Pédiatre, chef de service pédiatrie Hôpital Nivelles Groupe Jolimont
  346. Geneviève Thonon, pédiatre, hôpital de Nivelles groupe Jolimont
  347. Kathia Zylberberg, pédiatre, hôpital de Nivelles, groupe Jolimont
  348. Christine Mievis pédiatre pratique privée Laeken
  349. Loredana Guzganu, pédiatre hôpital de Lobbes groupe Jolimont
  350. Raphaela Pennetreau, pédiatre en cabinet privé au Grand-Duché de Luxembourg
  351. Valérie Godart, neonatologue à Érasme
  352. Marie Hayez , pédiatre privé
  353. Anne-Sophie Crochelet, service universitaire de Pédiatrie, CHR Citadelle, Liège
  354. Céline Roman, pédiatre à Erasme
  355. Dana Colceag-Földes Dana pédiatre Centre Hospitalier EpiCURA.
  356. Alessandra Redondi, pédiatre privé
  357. Sandra Eiras da Silva, cardiopédiatre, CHC Montlégia Liège
  358. Sophie Stormacq, pédiatre CHU Tivoli
  359. Audrey Van Hecke, neuropédiatre CHU Saint-Pierre et HUDERF
  360. Nathalie Schrayen, pédiatre cabinet privé Braine-le-Comte et CHR Haute Senne Soignies
  361. Marie Uyttendaele, CHIREC HBW
  362. Isabelle Courtoy, pédiatre privé tubize – nivelles
  363. Aurore Stievenart, pédiatre CHU Ambroise Paré
  364. Mehdi Ablali, pédiatre hôpital de Nivelles groupe Jolimont
  365. Anne Rassart, néonatalogie CHU Charleroi – Marie Curie
  366. Zoé Depuis, Pédiatre, CHU de Liège
  367. Stefaan Van Lierde, infectiologue pédiatre et chef de service de pédiatrie de l’hôpital de Tirlemont
  368. Catherine Lerusse, pédiatre, CHU Liège
  369. Caroline Jacquemart, pédiatre, CHU Liège
  370. Anne-Marie Tomat pédiatre, CHU Liège
  371. Sylvie Jamart, pédopsychiatre, Centre de Réadaptation ambulatoire CEL. Tournai
  372. Sandrine Vaessen, pédiatre, CHU CHR Liège
  373. Jacques Lombet, pédiatre, CHU Liège
  374. Julie Harvengt, pédiatre, CHU – Sart Tilman, Liège
  375. Marie Melchior, pédiatre, CHU UCL Namur / Ste-Elisabeth
  376. Céline Kempeneers, pneumologue pédiatre, CHU de Liège
  377. Nathalie Mazoin, pédiatre, CHU Liège
  378. Iyawa Astadicko, pédiatre, CHU Liège
  379. Serpil Alkan, neurologie pédiatrique, CHU de Liège.
  380. Laure Collard, néphrologue pédiatre, CHU Liège
  381. Claire Vandenberghe, Gastropediatre, CHR de Namur
  382. Nathalie Mélice, pédiatre, Liège
  383. Marie-Sophie Ghuysen, néphrologie pédiatrique, CHC- CHU Liège
  384. Laurence Sprimont, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  385. Christian Mossay,pédiatre pneumologue, CHC Montlégia Liège
  386. Patrick Schlesser, pédiatre, CHC Montlégia, Liège
  387. Nathalie Demonceau, neuropédiatre, CHC MontLegia, Liège
  388. Alexandra Dreesman, pédiatre pneumologue, CHU St-Pierre, Bruxelles
  389. Christel Baguette, cardiopédiatre, CHC Montlégia, Liège
  390. An-Sofie Lemmens, Pediater, ZOL Genk
  391. Sara Lecoutere, kinderarts, AZ Vesalius Tongeren
  392. Birgit Roosens, kinderpsychiater verbonden aan CGG-VBO Afdeling kinderen en jongeren Leuven
  393. Els Devleeschouwer, AZ Sint Blasius Dendermonde
  394. Sara Willems, Kinder-en jeugdpsychiater KAS Brugge (AZ St-Lucas)
  395. Marc Raes, Voorzitter Belgische Vereniging Kindergeneeskunde
  396. Els Vanlommel, kinderarts, AZ Herentals
  397. Annelies Verhoeven, pediater St-Trudo ziekenhuis
  398. Joke Debroey, kinder- en jeugdpsychiater, Sint-Katelijne-Waver
  399. Catherine De Groof, kinder- en jeugdpsychiater, Multiversum campus Sint-amedeus
  400. Alexandra Boie, Kinder- en Jeugdpsychiater OC ‘Nieuwe Vaart’
  401. Marieke Vercruyssen, Kinder- en Jeugdpsychiater, Groepspraktijk Parkoers, Herk-de-Stad
  402. Emmanuel Thill, pédopsychiatre, CHWAPI Tournai
  403. Valérie Provost, pédiatre, CHWAPI Tournai
  404. Lore Leempoels, kinder- en jeugdpsychiater, Kessel-Lo
  405. Katia Van Vaerenbergh, Pediater, Spoedgevallendienst pediatrie, UMC Sint-Pieter Brussel
  406. Dr Bart Rutteman, Kinderarts AZ Sint Blasius Dendermonde en UZ Brussel
  407. Andries Verpraet, kinder- en jeugdpsychiater
  408. Yentl Driesen, kinderarts ZNA Jan Palfijn en Stuivenberg, consulent kinderpneumologie UZA
  409. Liselot Vanderlinden, Kinderarts AZ Zeno Knokke
  410. Ann Spaepen, kinderpsychiater, Kortrijk-dutsel
  411. Michel Cassiers, pédiatre, CH Jolimont
  412. Nathalie Marien, pediater prive-praktijk. Hertsberge (Oostkamp)
  413. Elisabeth De Greef, Gastro- pediater, UZ Brussel
  414. Kate Sauer, Kinderarts, Az Sint Jan Brugge
  415. Tessi Beyltjens, toegevoegd arts kinderneurologie UZ Antwerpen
  416. Leen Cuypers, kinder- en jeugdpsychiater privé-praktijk, Rotselaar
  417. Shari Anseeuw, kinderarts en kinderneuroloog, AZ Sint-Jan Brugge
  418. Greet Pauwels, kinderarts-kindernefroloog, AZ Sint Jan Brugge-Oostende.
  419. Linde De Keyzer, Kinderarts – kinderlongziekten, AZ Sint Jan Brugge-Oostende
  420. Joke Inderadjaja, kinderarts, St. Jozefskliniek Izegem
  421. Valerie Van Bogaert, kinderarts AZ Nikolaas
  422. Anne François, pédiatre néonatologue, CHC Montlégia Liège
  423. Ilse Van Horebeek Kinderarts en fellow neonatologie UZLeuven
  424. Tineke Eeraerts Pediater, Gent
  425. Anneleen Notebaert, pediater in AZ Sint- Vincentiusziekenhuis, Deinze
  426. Delphine Vanhamme, kinder- en jeugdpsychiater, Oudenaarde
  427. Leen Wouters, kinderarts-kinderneuroloog ZOL Genk
  428. Isabelle Mussche, Kinder-en jeugdpsychiater
  429. Nele Baeck – diensthoofd Kinderafdeling – AZ JAN PALFIJN GENT
  430. Inge Van Wambeke. kinderarts en diensthoofd pediatrie H Hart Leuven
  431. Kaatje Van Aerschot, kinderarts, kinderpneumoloog, Regionaal ziekenhuis Heilig Hart Leuven
  432. Marja Deplancke , Kinderarts, Sint Maarten Ziekenhuis Mechelen
  433. Annelien Coppens, kinderarts, AZ Nikolaas
  434. Liesbeth Van Damme, pediater AZ Nikolaas
  435. Laura Cauwenberghs, Kinderarts, AZ Monica Deurne
  436. Ine Van Dijck, kinderarts UZLeuven
  437. Ingrid van Ingelghem, Kinderarts Kinderneurologie, AZ Klina Brasschaat UZAntwerpen
  438. Els Ide, kinderarts AZ Delta Roeselare
  439. Caroline Lemoine, Pédopsychiatre, Centre Hospitalier Universitaire et Psychiatrique de Mons-Borinage Pédopsychiatre
  440. Julie Bruyère, Pédopsychiatre, Centre Hospitalier Universitaire et Psychiatrique de Mons-Borinage
  441. Valentine Godeau, Pédopsychiatre, Centre Hospitalier Universitaire et Psychiatrique de Mons-Borinage
  442. Noémy Gérard Pédopsychiatre, Centre Hospitalier Universitaire et Psychiatrique de Mons-Borinage
  443. Florence counson. Chc mont legia
  444. Aurelie collins chr verviers
  445. Olivia Bauraind. Chc. Mont Legia Liège
  446. Anne Rassart, néonatalogie CHU Charleroi – Marie Curie
  447. Mona Gandea, neuropédiatre CHU Marie Curie- Charleroi
  448. Delphine Nassel, pédiatre
  449. Bogdan Dima, Pédiatrie – Cliniques de l’Europe, Bruxelles
  450. Colette Van Helleputte, pédiatre retraitée CHU Tivoli La Louvière
  451. Lindsay Devogeleer, CHU St-Pierre
  452. Jonas Dewulf – Kinderarts-kinderpneumoloog AZ Groeninge Kortrijk
  453. Monique Lequesne, Mucocentrum UZA Antwerpen
  454. Veerle Vanwing, Kinderpsychiater, Herk-de-Stad.
  455. Eva ter Haar, Kinderarts – pneumologie, ZNA Jan Palfijn
  456. Isabelle Broux, pédiatre, CHC Montlégia Liège
  457. Célia FONTAINE, pédiatre, CHC – Sites Mont Légia et Waremme
  458. Maarten Sabbe – ASO Kinderpsychiatrie verbonden aan UZ/KU Leuven
  459. Ann-sofie Alderweireldt, Kinderarts, AZ Jan-Palfijn Gent
  460. Carlo Oud, Kinderarts, Heusden Zolder
  461. Sara Van de Winkel, Kinder- en jeugdpsychiater CAR, Jeugdzorg en privé-praktijk, Gent
  462. Pieter Cuypers, Kinder- en jeugdpsychiater, Hasselt
  463. Rita Vanhecke, kinderarts Jan Palfijn Gent
  464. Ann Verschelde, Kinderarts, AZ Sint Jan Brugge Oostende campus Serruys
  465. Grace Tan, Kinderarts H.Heilig Hart zh Leuven
  466. Sari Daelemans, Aso pediatrie
  467. Kevin Hendrickx, ASO Kinder- en Jeugdpsychiatrie, UPC KULeuven
  468. Severine Van Hulle, kinderarts AZ Jan Palfijn Gent
  469. Joke Joossens, kinder- en jeugdpsychiater, CGG Kempen
  470. Eveline Snoeck, fellow kindergastro- enterologie, UZ Gent
  471. Caroline Buyck, Kinderarts De Copiloot Boutersem
  472. Liesbeth De Pourcq, kinderarts AZ Jan Palfijn Antwerpen
  473. Els Deloof, Pediater, regionaal ziekenhuis Heilig Hart Leuven
  474. Caroline de Bruyn, Kinderarts
  475. Sara Pillen, assistent kinder-en jeugdpsychiater
  476. Lien Verhelst, kinder- en jeugdpsychiater, Deinze
  477. Elien Baert, Kinderarts AZ Sint-Lucas Gent
  478. Ilse Meerschaut, Kinderarts, UZ Gent
  479. Tine Jaspers, Kinder- en jeugdpsychiater – Medisch diensthoofd K-Delta, Medisch Centrum Sint-Jozef, Bilzen
  480. Edith Schoubben, Kinderarts AZ West Veurne
  481. Sophie Vanspeybroeck, Kinderarts Jan Palfijn Gent
  482. Marijke Traen, pediater, AZ Monica, Deurne
  483. Sarah De Schryver, pediater, AZ Sint-Lucas, Gent
  484. Ann Vander Auwera, Kinderarts, GZA campus St. Augustinus Wilrijk
  485. Dirk van West, Kinder- en Jeugdpsychiater, ZNA-UKJA; UA-VUB
  486. Ilse Vlemincx, Diensthoofd pediatrie AZ Monica Deurne/Antwerpen
  487. Ruth Van der Looven, kinderrevalidatie-arts UZGent
  488. Patricia Leroy, Neuro pédiatre, CHU de Liège
  489. Tania Claeys, Kindermaag- en darmziekten en voedingsproblemen, AZ Sint-Jan Brugge – Oostende AV
  490. Celine Perceval, pediater, UZ Brussel
  491. Auriane Thiéry, pédiatre, Hôpitaux Iris Sud et Linkebeek
  492. Elfi Van den Haute, Kinder- en jeugdpsychiater, Groepspraktijk In-Zicht, Gent
  493. Johan Marchand, Pediatre, Universitair Kinderziekenhuis Brussel
  494. Jeroen Steels, huisarts, Gent.
  495. Marjolein Mattheij – pediatrische urgentie-arts UZA Antwerpen
  496. Jurn Haan, Kinderneurologie revalidatie
  497. Sofie Ryckx, Kinderarts – ZNA Koningin Paola Kinderziekenhuis
  498. Hilde Van Hauthem, VVK (bestuur), VBS (bestuur), Hoge Raad, College Pediatrie, KA AZ Sint Maria Halle
  499. Santens Delphine, Kinderarts
  500. Elke Dierckx, kinderarts GZA St Augustinus
  501. Karlijn Van Damme, kinderarts en fellow neonatologie UZA
  502. An Backaert, Privé kinderarts, Zepperen
  503. Yves Gillerot, professeur émérite, génétique, UCLouvain
  504. Emmi Van Damme, Pediater Medisch Diensthoofd, ZNA Jan Palfijn Merksem
  505. Susanne van Steijn, Kinderarts ZNA Koningin Paola KinderZH Antwerpen
  506. Ann Demeester, kinderarts AZ Delta campus Menen
  507. Koen Vanlede, Kinderarts AZ Nikolaas
  508. Chris Verelst,, kinderarts op rust, Hasselt
  509. Brigitte Lambelin, pédiatre
  510. Karl Logghe, Diensthoofd pediatrie AZ Delta Roeselare
  511. Jan De Koster, Kindergeneeskunde/Kinderpneumologie, ZOL, Campus Sint-Jan, Genk
  512. Mohamed Elyahyioui, pédiatre, Chef de service de pédiatrie, Epicura Hornu
  513. Stephanie Verheyden, kinderarts OLVziekenhuis
  514. Elke Van Hoyweghen, kinderarts/kindernefroloog, Zol Genk / UZ Leuven
  515. Myriam Vaerenberg, Kinderarts Edegem en Rivierenland
  516. Philippe Jeannin, Kinderarts, Gent
  517. Laurence Muyshont, Pédiatre, Hôpital Civil Marie Curie Lodelinsart
  518. Kristel Delanghe kinderarts AZ Turnhout
  519. Ivo Corthouts, Diensthoofd Kindergeneeskunde, AZ Sint-Blasius Dendermonde
  520. Oscar Ponsar, pédiatre
  521. Marijke Vandepite, Kinder en jeugd psychiater, Brugge
  522. Thijs Joke, pediater, AZ Nikolaas, Sint Niklaas
  523. Michel Pletincx, Secrétaire francophone de l’Association professionnelle belge de pédiatres
  524. Geneviève Thonon, pédiatre
  525. Kristine Desager, pediater, Aartselaar
  526. Benjamin Davidovics, pédiatre CHIREC et pratique privée
  527. Herman Willekens, Kinderarts-kinderneuroloog
  528. Annick Le Brun, chef de clinique adjoint, Unité néonatale intensive, HUDERF
  529. Michaela Maes, Kinderarts kinderneuroloog, AZ Nikolaas COS Gent
  530. José Voz, pédiatre
  531. Ariane Annicq, pédiatre
  532. Dimitri P. Dourdine Mak, Pédiatre
  533. Jacques Baudouin Leclercq, G.B.S. PÉDIATRE
  534. Mark Claeys, Staflid kinderarts Gza Antwerpen
  535. Lieve Verstraete, H. Hartziekenhuis Lier
  536. Stefaan Peeters, pediater, ASZ – Aalst
  537. Corinne Saintes, pédiatre, Clinique St Jean  Bruxelles
  538. Jutte van der Werff ten Bosch, Kinderoncologie, UZ Brussel
  539. Johan Franckx, Kinderarts, Mollem – Asse
  540. Winnie Van Roey, kinder-en jeugdpsychiater, Brussel
  541. Tine Ysenbaert, Kinderarts AZ Sint Lucas Brugge
  542. Mahmoud Zaqout, Kinderarts en kindercardioloog, ZNA Antwerpen
  543. Luc Vandenbossche, Kinderarts, Mariaziekenhuis Noord Limburg, Pelt
  544. Frank Derriks, kinderarts/neonatoloog, Hôpital Erasme
  545. Lien Ceulemans, Kinderarts-neonatoloog, ZNA Middelheim Antwerpen
  546. Vanessa Guy-Viterbo, pédiatre
  547. Brigitte Verbruggen, Chef du Service de Pédiatrie, Cliniques de l’Europe / Ste-Elisabeth, Uccle
  548. Chantal De Troch, Kinder- en Jeugdpsychiater
  549. Greet Stevens, kinderarts-lactatiekundige, ZNA Koningin Paola Kinderziekenhuis, Antwerpen
  550. Dielman Charlotte, kinderneuroloog, Paolaziekenhuis-ZNA
  551. Lore Winters, kinderarts, Sint-Trudo Ziekenhuis
  552. Johan Hellinckx, kinderarts-diensthoofd, Algemeen ziekenhuis KLINA, Brasschaat
  553. Colette Vanhelleputte, pédiatre, CHU Tivoli, La Louvière
  554. Jean Simar, pédiatre en pratique privée, Genval
  555. Leen De Wispelaere, neonatoloog UZA Antwerpen
  556. Frédéric De Meulder, Kinderarts, Diensthoofd Kindergeneeskunde, Kindercardiologie, GZA Ziekenhuizen Wilrijk
  557. Annemieke Van Damme, Pediater, ZNA-Paola Kinderziekenhuis
  558. Lut Van den Berghe , kinderarts, Sint-Vincentiusziekenhuis Deinze
  559. Thierry Devreker, Dienst kindergastro-enterologie, Kidz Health Castle, Universitair Ziekenhuis Brussel
  560. Els Vanderschaeghe, kinderarts
  561. Tania Mahler, Kindergastroenterologie en nutritie, Hulpbronnen kliniek voor pijnbehandeling, Antwerpen
  562. Denil Dominique, pediater, Koningin Paola Kinderziekenhuis Antwerpen
  563. Helene Verhelst, Kinderarts, kinderneuroloog, UZ-Gent
  564. Els Verlinden, kinderarts, GZA Ziekenhuizen, Wilrijk
  565. Eric Vandenbussche, Kinderarts, Heist-op-den-Berg
  566. Daniel Klink ZNA Paola Kinderziekenhuis Antwerpen
  567. Jean-Luc Belche, Médecin Généraliste, Département de Médecine Générale ULiège
  568. Benjamin Fauquert, Médecin Généraliste, Département de Médecine Générale ULB
  569. Michel De Volder , President de la Fédération des Associations de Médecins généralistes de Bruxelles
  570. Patricia Eeckeleers, Médecin généraliste
  571. Michel Dechamps, neuropédiatre, président du collège des conseillers pédiatres de l’ONE
  572. Thierry Lebrun, Médecin- chef, Hôpital psychiatrique pour enfants et adolescents la Petite Maison 
  573. Marie François, pédiatre GBPF, Clairs Vallons Ottignies 
  574. Barbara Gevers, chef de clinique à l’HUDERF 
  575. Shaida Kassam, Pédiatre libéral et à l’hôpital Saint-pierre  à Bruxelles 
  576. Kristien Garmyn, kinderarts, Lier 
  577. Ellen Peeters, kinderarts – kindergastroenterologie en voeding, ZNA Koningin Paola Kinderziekenhuis, Antwerpen 
  578. Luminita Beldean, kinderarts AZ Lokeren en Docent -Lucian Blaga Universiteit van Sibiu 
  579. Sabine Vandeputte, Prive- pediatrie 
  580. Julie Leuris , Chef de service de pédiatrie – Ste Anne St Rémi 
  581. Anne-Marie Rentmeesters, pédiatre 
  582. Louis Oosterlynck, Kinderarts 
  583. Roland Lemaire, Pédiatre, CHC montlegia et libérale à liège. 
  584. Kirsten Mintjens, Kinderpsychiater, Privépraktijk Ruimte de_Link Deurne 
  585. Caroline Oosterlynck, Kinderarts, AZ Groeninge Kortrijk 
  586. Ann De Wandeleer, pédiatre, Cliniques de l’Europe – St-Michel 
  587. Nele Bockaert, Kinderneuroloog 
  588. Els Verlinden, Kinderarts, St-Augustinusziekenhuis, Wilrijk 
  589. Joery Verbruggen, pediater, Paola kinderziekenhuis Antwerpen 
  590. Els Sercu,  kinderarts 
  591. Maryse Levieux, pédiatre 
  592. Dominique Moës, pédiatre 
  593. Ilse Ryckaert, algemeen kinderarts in AZNikolaas 
  594. Sarah Hayen, kinder- en jeugdpsychiater CGG Vagga 
  595. Rainer Kuhlins, kinderarts, Heusden-Zolder 
  596. Katleen Poschet, Kinderarts 
  597. Ann van de Casteele, kinderarts, Kontich 
  598. Veerle Mondelaers, Arts-specialist Pediatrie, Pediatrische Hemato-oncologie en Stamceltransplantatie, UZ Gent 
  599. Sophie Baré, Kinderarts- neonatoloog ZNA Middelheim 
  600. Koen Kairet – Kinderarts AZ Turnhout 
  601. Marijke Ysebaert, Kinderarts in opleiding (ASO kindergeneeskunde) 
  602. Claude Brumagne , pédiatre privée 
  603. Catherine Ruyssen, pédiatre, Wavre 
  604. Annelies Lemay, Kinderarts AZ Turnhout 
  605. Stéphanie Coquelet, pédiatre-néonatologue, CHL Luxembourg

 

CARTE BLANCHE publiée ce 19/05/2020, signée à ce jour par 605 pédiatres, médecins, pédopsychiatres, fédérations et collèges

FaceAuCovid#7 : à propos du retour des enfants en collectivité

Données pédiatriques globalement rassurantes, importance de la santé physique comme de la santé mentale pour le développement des enfants et des adolescents : la position actuelle de l’HUDERF est de soutenir le retour des enfants en collectivité. En cas d’inquiétude particulière, ou si votre enfant est suivi pour une maladie chronique, nous vous conseillons de prendre contact avec votre médecin traitant ou médecin spécialiste.

L’ensemble des données pédiatriques concernant le Covid-19 sont globalement rassurantes : depuis le début de l’épidémie, peu d’enfants ont été touchés et les formes sévères ont été exceptionnelles. Les données disponibles montrent que les enfants présentent majoritairement des formes asymptomatiques ou pauci symptomatiques de la maladie, et qu’ils ne représentent que 1 à 2% des cas (1, 2).

Contrairement aux situations observées avec de nombreux virus respiratoires, les données épidémiologiques actuelles suggèrent que les enfants sont moins souvent porteurs du SARS-CoV-2 que l’adulte (3).  Les données disponibles sur la contagiosité des enfants entre eux et envers les adultes sont rassurantes et suggèrent que les enfants n’ont probablement pas joué de rôle prédominant dans la transmission du SARS-CoV-2 au sein des ménages. Même si la prudence reste de mise, le rôle des enfants dans la dynamique de l’épidémie chez l’adulte parait modeste, le risque d’infection pour les adultes semble relever surtout du contact entre adultes eux-mêmes (4, 5).  Une étude de la population islandaise, où les écoles primaires sont restées ouvertes, a révélé un taux très faible de frottis naso-pharyngés positifs pour SARS-CoV-2 chez les enfants de moins de 10 ans (6).

Au vu des données reprises ci-dessus, la position actuelle de l’HUDERF est de soutenir le retour des enfants en collectivité. Il est important, tant sur le plan éducatif qu’émotionnel que les enfants puissent retourner à l’école.

Les mesures d’hygiène sont toutefois indispensables et doivent également concerner les enfants quand c’est possible :

  • Se laver les mains régulièrement
  • Se couvrir le nez et la bouche quand on tousse ou éternue
  • Se moucher dans un mouchoir à usage unique

En cas d’inquiétude particulière, ou si votre enfant est suivi pour une maladie chronique, nous vous conseillons de prendre contact avec votre médecin traitant ou médecin spécialiste.


Vu dans la presse

Covid-19 : et les enfants dans tout ça ? Pr Véronique Delvenne (pédopsychiatre) et Pr Pierre Smeesters (pédiatre, infectiologue et chercheur) étaient sur le plateau de LN24 pour attirer l’attention sur les enfants, leur santé physique et mentale en cette période d’épidémie

Le déconfinement, les questions sur les études, ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas à propos de l’impact du Covid19 sur les enfants à ce jour… Le Pr Pierre Smeesters (pédiatre, infectiologue et chercheur) sur le plateau de la RTBF.


Sources citées dans cet article 

  1. Parri N, Lenge M, Buonsenso D. Children with Covid-19 in Pediatric Emergency Departments in Italy. New England Journal of Medicine. 2020.
  2. Tagarro A, Epalza C, Santos M, Sanz-Santaeufemia FJ, Otheo E, Moraleda C, et al. Screening and Severity of Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) in Children in Madrid, Spain. JAMA Pediatrics. 2020.
  3. Wu Z, McGoogan JM. Characteristics of and Important Lessons From the Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) Outbreak in China: Summary of a Report of 72314 Cases From the Chinese Center for Disease Control and Prevention. Jama. 2020.
  4. Li W, Zhang B, Lu J, Liu S, Chang Z, Cao P, et al. The characteristics of household transmission of COVID-19. Clinical Infectious Diseases. 2020.
  5. Bi Q, Wu Y, Mei S, Ye C, Zou X, Zhang Z, et al. Epidemiology and transmission of COVID-19 in 391 cases and 1286 of their close contacts in Shenzhen, China: a retrospective cohort study. The Lancet Infectious Diseases.
  6. Gudbjartsson DF, Helgason A, Jonsson H, Magnusson OT, Melsted P, Norddahl GL, et al. Spread of SARS-CoV-2 in the Icelandic Population. New England Journal of Medicine. 2020.

Quelques ressources complémentaires pour les parents de nos patients 

La rubrique ‘Enseignement’ sur le site www.info-coronavirus.be

Notre site internet, avec un page dédiée aux informations sur le Covid19

Les équipes lors des contacts téléphonique ou lors d’un passage à l’HUDERF

Les articles publiés sur le Blog

Ligne téléphonique Covid-19 pédiatrique de l’HUDERF pour conseiller les parents et les réorienter vers les services médicaux appropriés : 02/477 30 30 du lundi au dimanche entre 8h et 21h

Page Facebook Ressource Psy

… Découvrez les nombreuses initiatives pour garder du lien avec vous sur notre page Facebook.

FaceAuCovid#6 : conseils pour les enfants autistes

En cette période de confinement en raison du Covid-19, voici quelques conseils et informations utiles pour les familles concernées par l’autisme.

1. « Stucturez l’espace et le temps »

En raison du confinement, la plupart des enfants ont vu leurs repères quotidiens bousculés. Or, la perte des repères et routines ont tendance à déstabiliser l’enfant avec un TSA. Elle peut provoquer de l’anxiété, une majoration des comportements stéréotypés voire l’apparition de comportements-problèmes. Il est donc important de garder un minimum de repères et de réfléchir à un emploi du temps journalier. Les horaires visuels permettent de structurer le temps : n’hésitez pas à les afficher à un endroit-clé de la maison pour que votre enfant puisse s’y référer. Il peut aussi être utile de structurer l’espace de vie, notamment avec un lieu de détente bien identifiable, et un autre consacré aux activités plus structurées (ex : jeux encadrés), voire aux apprentissages. Alternez les séances occupationnelles/individuelles avec celles qui impliquent une attention partagée de la part de votre enfant.

2. « Gardez le contact avec les personnes qui s’occupent de votre enfant »

Essayez autant que possible de rester en contact avec les intervenants extérieurs : éducateurs, enseignants, thérapeutes … (de préférence par vidéo). Conserver ce lien permettra de rassurer votre enfant voire, dans certains cas, de poursuivre les apprentissages et les rééducations qui étaient proposés avant la pandémie du coronavirus.

3. « Poursuivez les traitements médicamenteux »

Si votre enfant a un traitement médical, il est indispensable de le poursuivre en concertation avec votre médecin de famille ou le spécialiste que vous consultez d’habitude. Un arrêt brutal de la médication peut entraîner des effets secondaires importants et/ou une majoration de la problématique initiale, notamment en cas de traitements prescrits pour les troubles associés à l’autisme (ex : troubles du sommeil, agitation). Vérifiez que vous ayez des ordonnances en réserve et anticipez leur renouvellement. Appelez-nous en cas de nécessité.

4. « N’hésitez pas à demander une attestation de dérogations pour les déplacements ».

Le gouvernement fédéral a prévu des dérogations pour les déplacements, activités physiques et promenades des personnes à besoins spécifiques ou en situation de handicap. Si votre enfant a besoin de s’aérer plus fréquemment, de passer devant les lieux qui lui sont familiers ou de faire une courte promenade en voiture, c’est permis. N’hésitez pas à nous demander une attestation médicale pour justifier ce genre de sorties ; vous en aurez besoin. Plus d’informations sur le site info-coronavirus.

5. « Soyez vigilants face aux dangers cachés de votre domicile »

Rester à la maison signifie un risque accru de dangers domestiques d’autant plus si votre enfant n’a aucun sens du danger. Il peut aussi ne pas faire la différence entre ce qui est comestible et ce qui ne l’est pas, ou présenter des particularités sensorielles comme le fait de ne pas ressentir la douleur ou la chaleur. Redoublez de prudence. Sécurisez la maison en mettant hors de portée les objets et produits dangereux, vérifiez la stabilité du mobilier, sécurisez portes et fenêtres… Une vigilance accrue est indispensable pour éviter les accidents domestiques.

Toute l’équipe du Centre Ressource Autisme se tient à votre disposition pour répondre à vos questions, pour assurer le suivi social de votre dossier ou vous conseiller sur la manière de mettre en place les recommandations ci-dessus. En cas de besoin, des consultations par téléphone ou visio-conférence peuvent être organisées.

Enfin, notre permanence Allo! Pédopsy reste joignable au 02/477.31.80 du lundi au vendredi de 9h00 à 16h30 pour vous conseiller et vous aider à faire face aux moments les plus difficiles.

Merci à Sophie Carlier, Docteure en Psychologie, pour ces précieux conseils.

____

Des questions sur la santé de votre enfant ? Parlez-en avec votre médecin de famille ou votre pédiatre !

www.huderf.be

 

Sources :

  • https://deux-minutes-pour.org/
  • https://autismeenfance.blogspot.com/2015/05/activites-pour-enfants-autistes.html
  • https://handicap.gouv.fr/IMG/pdf/covid-19_autisme_vf.pdf
  • https://www.pedopsydebre.org/post/autismeetcovid19
  • https://www.participate-autisme.be/fr
  • https://comprendrelautisme.com/
  • https://www.craif.org/quest-ce-que-lautisme-44

FaceAuCovid#5 : Enfants avec des troubles du comportement (opposition, crise de colère)

L’opposition est un moyen pour l’enfant d’apprendre et fait partie de son développement. C’est un moyen pour lui de tester les limites ou de rechercher l’attention des parents. Avec la période de confinement, ce comportement risque d’être fortement amplifié, surtout chez certains enfants qui souffrent d’un trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ou d’un trouble oppositionnel. Pour prévenir ou gérer ces comportements, la clef se trouve bien souvent dans la communication qui sera toujours adaptée en fonction de l’âge de votre enfant.

Plusieurs stratégies existent :

Pour prévenir ces comportements d’opposition

    • Clarté. Soyez clair et précis dans les consignes que vous donnez. Il est important que vous communiquiez en donnant des règles simples et que votre enfant puisse comprendre. Privilégiez une consigne à la fois et formulez-les de manière positive et respectueuse. Préférez par exemple lui demander : « s’il te plaît, parle doucement » au lieu de « arrête de crier ».
    • Compréhension. Restez vigilants au fait que votre enfant ait bien écouté et compris la consigne. Demandez-lui par exemple de vous regarder dans les yeux ou demandez-lui de répéter la consigne pour vous assurer de sa compréhension. Vous pouvez aussi rester quelques secondes à côté de lui pour vous assurer qu’il démarre bien la tâche. N’hésitez pas à l’aider si nécessaire au début.
    • Priorité. Priorisez les demandes qui permettent de conserver une bonne dynamique familiale. Gardez votre énergie pour les demandes qui sont les plus importantes. Mettez en place des règles qui sont réalisables et tenez compte de l’âge de l’enfant. Divisez les tâches compliquées en différentes sous-tâches pour qu’il ne se sente pas confronté à quelque chose d’irréalisable.
    • Anticiper. Verbalement ou à l’aide d’un planning, structurez l’environnement de votre enfant en lui disant ou en écrivant par exemple « dans 5 minutes ce sera le dîner » ou « dîner à 12 h 30 si c’est sur un planning ».
    • Motivation. Lorsque les consignes s’avèrent difficiles, divisez-les en plusieurs sous-consignes et prévoyez des petites récompenses à obtenir dans la journée qui permettront d’accroitre la motivation de votre enfant (ex. : jouer à son jeu préféré 10 minutes avec maman ou papa ce soir ou pouvoir choisir une partie du repas ce soir). Gardez à l’esprit qu’une récompense acquise l’est définitivement et ne doit pas être retirée, sinon l’enfant perdra cette source de motivation et pourrait avoir moins confiance en ce système.
    • Renforcement positif. Féliciter et encourager votre enfant à avoir réalisé les consignes. Si votre enfant respecte les règles, c’est une excellente solution pour maintenir les bons comportements. Au fur et à mesure, ces comportements deviendront des routines.
    • Cohérence. Soyez clair dès le départ sur ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. Un enfant ne comprendra pas pourquoi vous le laissez faire quelque chose un jour et vous lui criez dessus le lendemain pour la même activité. Il est également important de partager les mêmes règles éducatives avec l’autre parent et d’éviter de vous retrouver en opposition avec votre conjoint lorsque vous établissez les règles éducatives à la maison. Discutez le plus possible de tous les cas de figure à envisager (ex. : l’heure de coucher, les activités permises, les récompenses pour les comportements…).
    • Respect. Évitez les paroles blessantes, humiliantes, culpabilisantes et irrévocables. C’est un point très important. Lorsque vous devez faire une remarque à votre enfant, c’est son comportement que vous critiquez et non pas lui. Par exemple, dites-lui : « je n’aime pas quand tu me coupes la parole ». Toutes les paroles qui pourraient humilier ou dénigrer votre enfant (« tu es un nul » ou « tu es vraiment un idiot ») sont à bannir. De même, évitez de culpabiliser votre enfant avec des phrases comme « c’est à cause de toi que ça se passe mal ». Cela renforce la mauvaise image de soi qu’a l’enfant dans ces situations d’opposition. Cela peut même avoir pour conséquence de renforcer l’opposition (« Pourquoi devrais-je écouter alors que tout le monde me trouve nul ? »).
    • Persévérance. Soyez bienveillant envers vous-même si ces méthodes ne fonctionnent pas immédiatement. Acceptez de les conserver dans le temps : il est possible que ces stratégies ne fonctionnent pas les premières fois. C’est en persévérant sur ces comportements dans le temps que ces méthodes se montreront les plus efficaces.

Pendant les comportements d’opposition

Parfois, certains comportements d’opposition se produiront tout de même et seront difficiles à gérer. Lorsqu’un comportement d’opposition est en cours :

  1. Contact oculaire. Commencez par établir un contact oculaire avec votre enfant. S’il vous désobéit, approchez-vous de lui sans le menacer de votre présence physique. Mettez-vous à sa hauteur et conservez le contact oculaire. Vous pouvez également établir un contact physique, en lui prenant la main si nécessaire. Une fois que vous avez complètement son attention, expliquez-lui ce qu’il ne doit pas faire et proposez-lui une alternative.
  2. Proportionnalité. Réagissez en fonction du niveau de la désobéissance, de manière graduelle. Commencez par une conséquence courte et limitée, par exemple le retrait de la tablette ou d’un jouet pour quelques minutes, en lui expliquant à nouveau clairement pourquoi vous agissez de la sorte. Rendez-lui ce que vous lui avez retiré après le temps que vous avez prévu. Si le comportement que vous avez interdit se répète, retirer le même objet pour une durée un peu plus longue. En cas de crise de colère, proposez un temps calme de 5 à 10 minutes pour qu’il s’apaise.
  3. Régulez sa réaction et s’y tenir : bien souvent, nous avons tendance à vouloir poser des limites fortes à ses enfants « Tu seras privé de jeux vidéo pour toute une semaine » « Tu ne pourras plus appeler tes amis de toute la semaine ». Évitez des sanctions que vous ne pourrez pas tenir. Si vous décidez d’imposer une sanction, il faut qu’elle soit mesurée et réalisable. Dans le cas contraire votre enfant comprendra que vos punitions ne sont pas tenues et cela renforce l’idée d’impunité et le fait de pouvoir continuer les comportements non désirés. Restez ferme mais juste et privilégiez la récompense à la punition.

Pendant la crise de colère ou de rage

Cette période éprouve beaucoup plus qu’habituellement la famille, qui est soumise à une gestion plus importante des tensions et de la frustration quotidienne. Les crises de rages et de colères sont possibles dans ce moment-là. Il va être important de gérer de la meilleure façon possible, avec les ressources dont vous disposez, pour préserver l’harmonie au sein de la famille. Le message clef est de ne pas faire « d’escalade » durant la crise, c’est-à-dire réagir comme un miroir face à votre enfant. Voici plusieurs pistes et stratégies à mettre en place durant une telle situation :

  1. Restez calme devant votre enfant. C’est loin d’être simple, surtout lorsque l’enfant vous frappe ou vous insulte. Votre enfant cherchera à vous entraîner dans sa crise en vous provoquant, en criant, en vous suivant dans la maison pour obtenir une réaction de votre part. Le savoir vous aidera à prendre de la distance et d’être plus calme dans ces situations.
  2. Réalisez un temps de retrait. Essayez de faire en sorte que les interactions avec votre enfant soient interrompues en le mettant dans sa chambre ou une autre pièce. S’il ne veut pas y aller de lui-même, accompagnez-le. Cette phase est souvent très difficile. Essayez de ne pas trop parler et ne lui faites pas mal en l’accompagnant. C’est pour cela que l’accompagner est une bonne solution. En général, l’enfant vous suivra facilement si vous vous déplacez.
  3. S’il ne respecte pas ce temps de retrait, essayez de fermer la porte en expliquant à l’enfant que ce temps de retour au calme est nécessaire. Ne négociez pas avec lui à travers la porte. N’intervenez plus, sauf si mise en danger de l’enfant.
  4. S’il ne respecte toujours pas ce temps de retrait, et qu’il tambourine à la porte. Vous pouvez entrer dans la pièce, vous asseoir sur une chaise et faire semblant de lire. Faites semblant de ne pas le voir, ayez l’air occupé à regarder un livre ou un journal. En général les enfants détestent que ses parents soient indifférents à leur crise. Ne cherchez pas à négocier avec lui. Restez calme. N’intervenez plus, à moins d’une mise en danger de l’enfant.
  5. Évitez que la crise ne se généralise à toute la famille. Essayez de demander aux autres enfants d’aller dans leur chambre ou une autre pièce. Évitez de vous disputer entre adultes. Quand il y a une crise comme cela, très rapidement tout le monde se dispute.
  6. Les autres enfants de la fratrie ne doivent pas assister à la crise. En ce temps de confinement, il n’est pas possible de les faire sortir de la maison, il faut donc essayer de les mettre dans une autre pièce.
  7. Si vous êtes deux adultes à la maison, pensez à vous relayer auprès de l’enfant en crise. Cela permet aussi de souffler. En général on ressent soit même beaucoup de tension.
  8. Ne parlez pas trop pendant la crise. Restez simple. Ce n’est pas le moment pour interroger votre enfant sur ce qu’il ne ressent ni pour lui faire la morale. Votre enfant est débordé par ses émotions, il n’est pas accessible à la discussion. Plus vous le relancez, plus vous prolongez la crise.
  9. Après la crise (ouf), il faut reprendre la situation à froid avec votre enfant. Il faut réagir à froid, une fois que vous et votre enfant serez dans un état émotionnel stable.
  10. Évitez les punitions, car l’enfant n’a pas assez de contrôle sur son comportement pour éviter les crises, la punition risque d’augmenter sa colère et baisser son estime de lui. Privilégiez la réparation, en permettant à votre enfant de réparer les dégâts matériels qu’il a causés durant la crise. Donnez-lui des missions d’intérêt général, comme mettre le couvert, ou passer l’aspirateur. Accompagnez votre enfant pour les premières tâches.

Est-ce que la colère que j’ai ressentie en tant que parent est normale ?

Vous avez peut-être ressenti de la colère contre votre enfant, de la culpabilité si vous avez perdu le contrôle de votre comportement pendant la crise, mais aussi de l’empathie pour votre enfant qui souffre, ou même un sentiment de découragement dans votre rôle de parents. Ces émotions peuvent aussi se superposer, il faut les accepter.

Le confinement est une période stressante pour toute la famille, mais elle peut être un bon moment pour réaliser des activités en famille dont vous n’avez pas le temps en période scolaire. Vous pouvez faire un emploi du temps pour les temps dédiés aux devoirs/travail des parents et des temps pour les loisirs/activités en individuel et en famille.

N’hésitez pas à contacter votre médecin référent par email. C’est plus simple pour qu’il soit disponible et prêt à vous répondre.

Enfin, notre permanence Allo ! Pédopsy reste joignable au 02/477.31.80 du lundi au vendredi de 9h00 à 16h30 pour vous conseiller et vous aider à faire face aux moments les plus difficiles.

Merci à Anthony Beuel, neuropsychologue, pour ces précieux conseils !

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Des questions sur la santé de votre enfant ? Parlez-en avec votre médecin de famille ou votre pédiatre !

www.huderf.be

Sources: